L'ancien ministre français, Jean-Pierre Chevènement, a indiqué mardi à Paris une « embellie certaine» dans les relations franco-algériennes, affirmant qu'il ne faut pas contrarier cet « élan spontané». En marge du colloque de l'Institut des relations internationales et stratégiques (IRIS), intitulé « Algérie : quelles transitions ?», Chevènement, président de l'association France-Algérie, a indiqué que pour la France, l'Algérie « n'est pas quel autre pays», mais un partenaire avec une relation «spéciale», déplorant les écrits de médias français qui ne donnent pas une « image juste» de ce pays. Selon lui, les deux pays travailleront mieux ensembles, affirmant que la stabilité de l'Algérie a un impact majeur sur la France. Il a aussi souligné le rôle du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, dans le retour de la paix au pays, après les années du terrorisme, rappelant que l'Algérie « a été seule» à le combattre. Chevènement a mis en exergue que le peuple algérien « aspire à la stabilité», au moment où des zones de turbulence traversent la région et le monde arabe, et « ne souhaite pas entraîné dans une situation de troubles».