L'Algérie a réitéré la nécessité du couronnement de la mission de l'Onu au Sahara occidental par un référendum d'autodétermination « libre et sans contrainte administrative ou militaire », indique dans un communiqué la Diplomatie algérienne. « L'Algérie prend note de la résolution 2285(2016) du Conseil de Sécurité des Nations Unies sur le Sahara occidental qui s'inscrit globalement dans la cohérence des doctrines de l'Organisation universelle en matière de décolonisation et en ce qui concerne ses opérations de maintien de la paix, tout en enregistrant avec respect les motivations des cinq pays qui n'ont pas accordé leurs suffrages à ce texte », peut-on lire. L'Algérie se dit ainsi satisfaite de la décision du Conseil de Sécurité de reconduire le mandat de la MINURSO pour une période d'une année. « L'Algérie rappelle la responsabilité du Conseil de Sécurité dans le maintien de la paix et de la sécurité internationales et escompte que des mesures seront rapidement prises afin de permettre à la MINURSO d'accomplir pleinement son mandat dont le couronnement réside dans l'organisation au Sahara occidental d'un référendum d'autodétermination libre et sans contrainte administrative ou militaire », précise le communiqué du ministère des Affaires étrangères, se félicitant de « l'engagement renouvelé des Nations Unies pour un règlement politique juste, durable et mutuellement acceptable qui pourvoit à l'autodétermination du peuple du Sahara occidental, conformément aux principes et aux objectifs de la Charte des Nations Unies ainsi que des résolutions de l'Assemblée Générale et du Conseil de Sécurité ». La Diplomatie algérienne souligne également le soutien de l'Union africaine aux efforts des Nations Unies visant à permettre au peuple du Sahara occidental de décider librement de son destin et se réjouit du renforcement de l'interaction de l'UA et de l'ONU sur la question du Sahara occidental, à travers notamment l'intervention devant le Conseil de Sécurité de l'envoyé spécial de l'UA pour le Sahara occidental, l'ancien Président Joaquim Chissano, ainsi qu'à travers la position exprimée par le Conseil de Paix et de Sécurité et les initiatives de la Présidente de la Commission de l'Union africaine. Le ministère des Affaires étrangères conclut en exhortant les deux parties au conflit du Sahara occidental ainsi que tous les acteurs internationaux intéressés à contribuer effectivement à « la mise en œuvre scrupuleusement de cette résolution ainsi qu'au dépassement des crises récurrentes qui entravent l'œuvre de paix conduite par les Nations Unies et à s'inscrire dans la perspective de l'avènement d'une nouvelle ère de paix, de sécurité et de prospérité pour tous les peuples de la région ».