Décidèment, le milliardaire algérien, Issad Rebrab, n'a pas qu'un seul cadavre dans son placard. De nouveaux documents parvenus à notre rédaction montrent la manière peu légale dont Issad Rebrab a obtenu l'extension sur le port de Béjaia. En effet, des réserves ont été émises par la Direction générale de l'environnement du ministère de l'Aménagement du territoire et de l'Environnement, qui s'était opposé à la réalisation de ce projet. Cependant, le ministre de l'Aménagement du territoire et de l'Environnement de l'époque, Cherif Rahmani, a donné son feu vert à Rebrab pour la réalisation du projet d'extension sur le port de Béjaia, après la désignation par le ministre de l'Intérieur de l'époque, Dahou Ould Kablia, d'une commission présidée par le Secrétaire général de son ministère. Par ailleurs, dans une lettre envoyée le 15 janvier 2014 à l'ex-ministre du Commerce, Amara Benyounès, Issad Rebrab l'informe qu'il ne passera pas par la Banque d'Algérie pour la reprise du Groupe français Fagor-Brandt. Amara Benyounes a été ainsi sollicité par le patron de Cevital pour le soutenir et l'aider à "valider" l'approche qui consiste à effectuer l'opération du rachat de Fagor-Brandt "sans autorisation préalable de la Banque d'Algérie". Il est à noter que les chiffres avancés dans la lettre de Rebrab n'ont pas été réalisés jusqu'alors, à savoir les 4.500 postes d'emploi et le 1,5 milliard de dollars d'exportations hors-hydrocarbures promis.