Le ministre de la Santé, de la Population et de la Reforme hospitalière Abdelmalek Boudiaf a soutenu, mercredi à Alger, que le vaccin Pentavalent n'était pas la cause du décès de deux nourrissons dans une clinique privée à Rouïba (Alger), au début de l'été dernier. "Après les analyses effectuées, il s'est avéré que le vaccin administré à ces nourrissons n'était aucunement la cause de leur décès", a-t-il déclaré à la presse, en marge d'une réunion avec le Conseil national de déontologie médicale. Il a ajouté que son département ministériel avait trouvé une solution pour ne pas pénaliser les nourrissons, en changeant le vaccin, relevant que le Pentavalent était une recommandation de l'OMS (organisation mondiale de la santé) et que tous les pays du monde l'utilisent. "Ce qui s'est passé peut être expliqué par le fait que ces nourrissons avaient une fièvre interne ou des maladies non apparentes, mais en tout cas les investigations qui se poursuivent nous le diront", a-t-il dit. M. Boudiaf avait confirmé en juillet dernier le retrait provisoire du lot de vaccin dont la dose a été utilisée pour la vaccination de 7 nourrissons dont 2 sont décédés dans une clinique privée à Rouïba. Le ministère de la Santé avait annoncé ensuite l'ouverture d'une enquête suite au décès de deux nourrissons dans une clinique privée à Rouïba (banlieue est d'Alger) après avoir été vaccinés au Pentavalent. Selon le ministère, le vaccin utilisé en Algérie et destiné aux nourrissons est "qualifié et homologué par l'OMS".