L'ancien directeur général de l'APS, Laïd Bici, décédé mardi à l'âge de 72 ans, a été inhumé mercredi au cimetière d'El Alia (Alger). Etaient présents aux obsèques le directeur général de l'APS, Abdelhamid Kacha, d'anciens directeurs généraux de l'agence et des responsables de plusieurs médias, outre le représentant du ministère de la communication, des journalistes, ainsi que des amis et compagnons du défunt. L'ancien directeur général de l'APS, Lahcen Djaballah a mis en avant les qualités du défunt et son haut sens de professionnalisme, notamment à la tête de l'APS durant les années 90, « période des plus difficile dans l'histoire de l'Algérie ». L'ancien directeur général-adjoint de l'APS, El Hadi Benyekhlef a salué les efforts consentis par le défunt tout au long de son parcours au sein de l'agence, rappelant qu'il avait occupé plusieurs postes de responsabilité. « La scène médiatique perd avec la disparition de l'Aïd Bici une personnalité hors pair », a affirmé pour sa part le doyen de la faculté des sciences politiques et de la communication, Ahmed Hamdi, rappelant les qualité du regretté. Par ailleurs, le président du Conseil de la Nation, Abdelkader Bensalah, a adressé un message de condoléances à la famille du défunt dans lequel il a qualifié sa disparition de « grande épreuve », rappelant les « qualités de feu Bici qui jouissait d'une grande considération ». Le ministre de la Communication, Hamid Grine, a également adressé un message de condoléances à la famille du défunt dans lequel il leur a exprimé son entière compassion. Le défunt a entamé son riche parcours professionnel à l'APS à l'âge de 17 ans alors qu'il suivait encore ses études universitaires. Il avait assuré au sein de l'agence plusieurs responsabilités où il était directeur général à deux reprises au début des années 1990, directeur de l'information, comme il a eu à diriger différents services de l'Agence. Il a dirigé par ailleurs le bureau de l'APS au Koweït comme il était directeur de la communication à l'Assemblée populaire nationale (APN). En plus d'être une personne humble, ses collègues et confrères journalistes lui reconnaissent des qualités morales et son abnégation dans l'exercice du métier, y compris durant les années difficiles de la décennie noire. Après son départ en retraite de l'APS, Bici reprend du service au sein du quotidien arabophone El Ahdath ou il était directeur de la publication où il assura pendant plusieurs années une chronique quotidienne. Né à El Oued en 1944, le défunt était père de six enfants
