Les travaux du Forum africain d'investissements et d'affaires ont débuté samedi en fin d'après-midi au Centre international des conférences Abdellatif Rahal (Club des pins) avec pas moins de 1.000 participants africains dont près de 800 hommes d'affaires de plus de 40 pays africains. La séance d'ouverture de ce forum de trois jours s'est tenue en présence du Premier ministre, Abdelmalek Sellal, et de plusieurs membres du gouvernement. Cette rencontre regroupe également des représentants d'institutions financières internationales et régionale telles la Banque Mondiale, la Banque africaine de développement (BAD), la Banque arabe pour le développement de l'Afrique (BADEA) et la Banque islamique de développement (BID). Outre l'intensification des échanges commerciaux avec les pays africains, l'Algérie ambitionne, à travers ce forum, de développer un partenariat industriel avec ces pays dont certains ont réalisé d'énormes progrès dans le domaine des nouvelles technologies, de l'énergie et d'industrie minière notamment. Des panels qui traiteront de six thématiques sont au menu de cette rencontre: les visions économiques stratégiques des pays africains, l'énergie, le financement des investissements, les infrastructures, les TIC, l'agriculture et l'agroalimentaire. Des rencontres B to B et une trentaine de workshops et d'ateliers sont également programmés, portant sur l'étude de plusieurs thématiques dont le projet de création d'une zone africaine de libre-échange. Ce forum est organisé par un comité composé de représentants du Premier ministère et des ministères respectivement des Affaires étrangères, de l'Industrie et du Commerce ainsi que du Forum des chefs d'entreprise (FCE). Ce comité a défini cinq secteurs prioritaires pour une nouvelle dynamique économique entre l'Algérie et l'Afrique que sont l'agriculture, l'énergie, le numérique, les infrastructures, et le capital humain. En marge du forum, une exposition de la production algérienne est organisée à travers des stands s'étendant sur une superficie globale de 7.000 m2 afin de permettre aux opérateurs nationaux de faire connaître leurs produits à leurs homologues africains.