La visite du ministre de l'habitat et de l'urbanisme, Noureddine Moussa, dans la wilaya de M'sila a coïncidée avec le mouvement de protestation organisé par les victimes du séisme qui a frappé la région Ces derniers, déçus par la réaction de l'état face à cette catastrophe, lui ont demandé de constater les dégâts dans cette Commune. Le ministre s'est rendu en compagnie des autorités locales civiles et militaires dans les Communes de Béni Ilmane et Ouenougha où il a constaté les dégâts causés par le séisme et a supervisé l'opération de distribution des aides qui continuent à affluer des différents secteurs locaux et même des autres wilaya. Le ministre a déclaré à Ennahar que des logements seront attribués aux citoyens dont les habitations ont été touchées par le séisme, selon le taux de dommages. L'opération, selon le ministre, sera menée avec rigueur et les aides seront distribuées aux vraies personnes touchées par cette catastrophe. Un quota de logements ruraux a été enregistré pour éradiquer le logement précaire dans la région. Parmi les cités les plus affectées dans la Commune de Ouenougha, les cités Ouled Meslem, Sidi Aïssa, Gaoua, Ehl El-Oued. Ennahar a rendu visite à la Commune de Ouenougha où un grand nombre des habitants ont tenté de fermer le siège de l'APC suite aux déclarations du maire à la Radio locale, selon lesquelles il n'y pas eu de dégâts dans sa Commune alors que les services de la polyclinique de la Commune avaient enregistré 250 cas de personnes choquées, 20 blessés à des degrés différents, deux avec des fractures au niveau du bassin, huit cas d'avortement et deux cas d'accouchement compliqués dus au choc. Un jour après le séisme de Ouenougha et trois jours après celui de Béni Ilmane, des dizaines de familles vivent sans toits, dans des camions ou des véhicules et ce, pour cause de manque de tentes. A la cité « 20 logements » dans la Commune de Béni Ilmane, pas moins de vingt familles sont entassées dans deux tentes et n'ont pas reçus de ravitaillement nécessaire ni de soins médicaux. A noter que les autorités ont suffisamment de moyens (tentes et ravitaillement) pour prendre en charge ces familles en difficultés.