SMARA, 23 oct. 2010 - Un appel pour la protection des peintures rupestres du désert contre le "pillage et la destruction" a été lancé samedi à Smara, au Sahara occidental, lors d'une rencontre "internationale" à laquelle participent "des spécialistes" de 24 pays. "La perte de ce patrimoine de l'humanité signifie la fin d'une civilisation et d'une histoire vieille de milliers d'années", ont souligné les organisateurs de cette rencontre. Le Sahara occidental est une région riche en peintures rupestres, où des représentations datant de plusieurs milliers d'années "constituent des données importantes sur l'histoire de l'humanité", ont précisé les participants à cette rencontre qui durera jusqu'à lundi. Selon David Colson, président de Trust For Africain Art (Kenya), "les motifs rocheux (du désert) ouvrent une fenêtre sur notre histoire, notre culture et sur l'art de l'Afrique ancienne". "Il est nécessaire de trouver des solutions efficientes pour protéger ce patrimoine humain", a déclaré pour sa part l'Algérienne Malika Hachid, chef d'un projet sur l'art rupestre. "Les motifs rocheux risquent d'être détruits et pillés en l'absence d'une surveillance", a-t-elle ajouté. Plus de 24 pays d'Amérique, d'Europe, d'Afrique et du monde arabe participent à cette rencontre.