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Affaire WikiLeaks: l'armée américaine dit avoir tenté d'arrêter la torture
Publié dans Ennahar le 26 - 10 - 2010

Le chef d'état-major de l'armée de Terre américaine a assuré lundi que les Etats-Unis avaient tenté d'empêcher les autorités irakiennes de pratiquer la torture, réfutant les informations du site WikiLeaks selon lesquelles des cas de violence ont été couverts par Washington. "Des articles de presse ont mentionné le fait que nous aurions fermé les yeux sur des violences commises par les Irakiens sur des prisonniers", a dit le général George Casey, ancien commandant de la force multinationale en Irak.
"C'est tout simplement inexact. Notre politique à toujours été que, lorsque des soldats américains se trouvent confrontés à des cas de violence sur des prisonniers, ils doivent les empêcher et ensuite en rendre compte immédiatement aux chaînes de commandement américaine et irakienne", a-t-il assuré à des journalistes.
Le site WikiLeaks a publié vendredi quelque 400.000 rapports d'incidents, écrits de 2004 à 2009 par des soldats américains, qui relatent des cas de torture par les forces irakiennes, sur lesquels les Américains auraient fermé les yeux, ainsi que "plus de 300 cas de torture commis par les forces de la coalition", selon le fondateur du site, Julian Assange.
Les documents révèlent aussi que le conflit a fait 109.032 morts en Irak et que plus de 60% sont des civils, soit 66.081 personnes. Sur ce total, 15.000 décès de civils n'avaient jusqu'à présent pas été révélés, selon WikiLeaks.
Le général George Casey a réfuté toute politique consistant à minorer le nombre des morts civils en arguant que les forces américaines étaient en contact avec les morgues sur place pour affiner leurs bilans.
"Ca ne semble pas exact. Nous avons activement cherché à appréhender l'impact de notre action et celui des rebelles sur les civils", a-t-il fait valoir.
Dans les documents diffusés, WikiLeaks a masqué les noms de certaines personnes qui auraient pu être mises en danger par la diffusion des documents.
"Mais des informations permettant d'identifier certains individus sont restées", comme leur fonction, a déclaré le colonel Dave Lapan, un porte-parole du Pentagone.
Le département d'Etat a également rejeté les accusations de WikiLeaks, expliquant que les Etats-Unis avaient assuré la formation des forces irakiennes en matière de respect des droits de l'homme.
"C'est l'une des raisons pour lesquelles nous maintenons des troupes en Irak: c'est pour aider à la formation des forces irakiennes. Et nous pensons que leur comportement s'améliore avec le temps", a déclaré le porte-parole du département d'Etat, Philip Crowley.
Avant la diffusion des documents vendredi soir, Washington, qui avait dit en connaître le contenu, avait indiqué qu'ils risquaient de mettre en danger les soldats américains ainsi que les Irakiens qui collaborent sur le terrain avec l'armée américaine.
Dans une interview lundi à la chaîne de télévision CNN, Julian Assange a rejeté une telle hypothèse.
"Dans ses déclarations sur cette question, le Pentagone est presqu'aussi crédible que la Corée du Nord", a déclaré M. Assange. "Il n'y a pas de noms dans les documents que nous avons diffusés", a-t-il ajouté.
Dans la même interview, il a balayé des accusations dans une affaire de viol en Suède qui avaient été portées contre lui, les qualifiant de "fausses", et s'est attaqué à la vedette de CNN qui l'interviewait, Larry King.
"Il n'est pas juste de rendre sensationnelles de fausses accusations qui sont en fait futiles comparées à la mort de 109.000 personnes (...) CNN devrait avoir honte de faire ça. Et toi, Larry, tu devrais aussi avoir honte", a-t-il lancé.
Dans le monde, les réactions à la publication de ces documents continuaient à s'accumuler.
Les "mauvais traitements de détenus n'ont pas lieu d'être", a déclaré lundi un porte-parole du Premier ministre britannique David Cameron.
Selon les médias britanniques, quelques fichiers montreraient que les forces britanniques ont remis des détenus aux autorités irakiennes alors qu'elles savaient qu'ils risquaient d'être torturés.
Le Conseil de coopération du Golfe (CCG) a appelé Washington à enquêter sur d'éventuels "crimes contre l'humanité".


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