Les entreprises nationales publiques et privées réclament leur participation à l'appel d'offre pour la réalisation de la grande mosquée, après la première opération qui a vu la sélection de 15 entreprises qualifiées pour ce projet par l'annulation de l'actuel appel d'offre et l'annonce d'un autre qui répondrait aux conditions contenues dans la loi de finance complémentaire de l'année 2010 et le code des marchés publiques Conditions qui autorisent la participation d'entreprises étrangères avec les sociétés algériennes qui réussissent à avoir le marché. Les revendications des entreprises nationales publiques et privées qui ont été retenues sur la liste des 15 sociétés algériennes, arabes et étrangères qualifiées pour la réalisation de cette mosquée, interviennent après l'annonce dimanche dernier de la sélection d'entreprises arabes regroupées avec d'autres de même nationalité et étrangères, ce qui est contraire au contenu de la loi de finance 2010 et du code des marchés publiques. Ce dernier exige aux entreprises étrangères de créer un partenariat avec des entreprisesalgériennes. Plusieurs sociétés algériennes se sont rapprochées du ministère des affaires religieuses et des Wakf, en sa qualité de maître du projet, afin que l'appel d'offre actuel soit annulé et l'annonce d'un autre conforme à la loi en vigueur. Dans le cas contraire, il ne sera qualifié que des entreprises étrangères et arabes. Se sera, selon les responsables des entreprises algériennes, un grand scandale qui impliquera le ministère dans la préparation de l'appel d'offre sur mesure dans le but d'écarter les entreprises nationales. L'égyptien ORASCOM construction industrie s'est allié à la société italienne Astaldi, et le turc « Iabi Markzi » s'est associé avec « Les Entrepreneurs Arabes », alors que SNC Lavalin a préféré participer toute seule. Avec ces associations, ces grandes entreprises augmentent leur chance de remporter le marché. Les entreprises algériennes, par contre, voient leur chance diminuer malgré les déclarations du président Bouteflika sur la nécessité de donner la priorité aux entreprises nationale pour la réalisation de projets.