Alger- la commission disciplinaire du haut conseil de la magistrature a écarté trois juges et mis en retraite obligatoire deux autres. Deux autres juges ont reçus des blâmes, deux autres ont été mutés et un autre dégradé. La commission disciplinaire, présidé par le président de la cour suprême, Keddour Berradjaâ, en sa qualité de membre du haut conseil de la magistrature et vice ministre de la justice, a statué sur le cas de treize juges pendant trois jours, la fin de la semaine dernière. Dans ce sens, le président du syndicat national des magistrats, Djamel Laïdouni, a déclaré dans un entretien avec Ennahar, que les juges écartés ont commis des fautes professionnelles dont un qui n'a pas rejoint son poste de travail une année après son installation sur décret présidentiel publié dans le Journal Officiel. Aucun cas de faute grave n'a été présenté à la commission disciplinaire selon notre interlocuteur. Par ailleurs, et selon les informations en notre disposition, reçues de sources concordantes, le cas du juge écarté, soupçonné d'avoir des liens avec de hautes personnalités, a précipité le départ de ce dernier ; il s'agit d'un homme d'affaire qui aurait impliqué ce juge dans des affaires, considérées par la commission, comme douteuses et inacceptables. La commission disciplinaire a accusé des juges dégradés, d'abus de pouvoir. D'autres parts, M ; Laïdouni a révélé que le syndicat national se réunira la fin du mois courant. L'ordre du jour de cette réunion n'a pas encore été dévoilé, toutefois, certaines sources avances qu'il s'articulera autour des salaires des magistrats. Dossier que le syndicat avait déjà brandi dans le but de protéger les magistrats contre la corruption.