Les opinions des fournisseurs et des clients divergents à la veille des fêtes de l'Aïd El Adha autour des dispositions mis en place par la direction de l'agriculture de la wilaya d'Alger qui a défini les lieux de vente de moutons. Certains sont d'accord, alors que d'autres trouvent ses nouvelles dispositions sont une entrave au bon déroulement du marché. Ennahar Un fournisseur de la commune des Eucalyptus connu sous le nom de « El Djelfaoui » qui pratique cette activité depuis plus de 20 ans dans sa petite ferme a exprimé sa satisfaction quant à l'organisation de l'opération de vente de mouton cette année. Ces nouvelles dispositions ont réduit le nombre de fournisseurs qui pratiquaient la spéculation selon ses dires. Un autre fournisseur, Saadaoui, de Djelfa en compagnie de ses trois amis à l'Aproval dans la commune de Kouba n'est pas du tout d'accord avec les nouveaux règlements de vente qui ont eu un impact, selon lui, sur la vente comparée aux années passées. « Il n'y a pas de plaques qui indiqueraient ù nous sommes, en plus l'espace réservé est trop petit, ce qui cause des désagréments, aussi bien aux vendeurs qu'aux acheteurs. A signaler que la direction de l'agriculture de la wilaya d'Alger avait entamé l'application de nouveaux règlements rigoureux afin d'organiser les marché de bétail dans Alger et aux envions, le contrôle des entrées et sorties du bétail, essentiellement les ovins en cet période de l'Aïd. Le directeur de l'agriculture de la wilaya d'Alger, Monsieur Laabidi Hamdaoui, a déclaré dans ce sens que pour l'année en cours, il a été procédé à la prise de nouvelles dispositions rigoureuses afin de mettre fin à la vente anarchique de moutons de l'Aïd après qu'elle ait constitué pendant les années passées une vraie crise qui déformait l'image de la capitale. Cette année, avec l'apparition de la maladie des ovin qui a causée des dégâts immenses au Maroc, la direction, selon notre interlocuteur, a pris des disposition préventives afin d'éviter la propagation de cette épidémie. Pour ce faire, 55 médecins vétérinaires ont été chargés de contrôler en permanence les lieux de vente au moment où les ovins venant d'autres wilayas qui ne possèdent pas de certificats médicales sont interdit d'accès.