Des documents secrets des renseignements égyptiens révèlent l'implication du régime du président égyptien déchu Hosni Moubarak dans l'espionnage en Algérie, par l'envoi d'un officier supérieur de la sécurité de l'état en Algérie, sous couvert d'un emploi au sein de la société Orascom. Ce dernier faisait le lien entre la société et la sécurité en Egypte. Le document largement publié sur Internet hier, dévoile les activités des services de sécurité en Egypte après l'écroulement du régime Moubarak. Un colonel des services de sécurité égyptiens, spécialiste de la lutte contre le terrorisme et les groupes islamistes, répondant au nom de « Sameh Erredjbaoui », aurait donné son accord pour l'envoi d'un commandant, nommé « Amro Isameddine Abdelkhalek Mustapha» pour travailler à la société Orascom en Algérie, comme directeur de coopération entre nadjib Sawiris et les services de sécurité de l'état. Selon le document, dont Ennahar détient une copie, le commandant des services de renseignement égyptien, devait rester trois ans en Algérie sous couvert de la société Orascom en qualité de fonctionnaire, à compter du 19 février 2006. Dans un autre document, les services de sécurité égyptiens espionnaient l'algérienne Asma Benkada, ex-épouse du prédicateur Cheikh el Qaradaoui, avant leur mariage, pendant et après leur divorce. Des documents secrets sous formes de correspondances entre les services de sécurité égyptiens, sur l'algérienne Benkada et le refus de ses parents de son mariage avec cheikh El Qaradaoui. Le document daté de 1997, une réponse d'une institution de sécurité nationale à la demande d'un officier supérieur de la sûreté de l'état concernant le mariage d'El Qaradaoui. Les services égyptiens s'intéressaient du moindre détail concernant l'algérienne Asma Benkada avant son mariage avec le cheikh. Le document relate l'histoire, depuis le début de leur relation jusqu'à son départ d'Algérie suite au refus des parents d'Asma de l'intervention de certains anciens responsables algériens.