La commission nationale de lutte contre la corruption aurait, selon des sources crédibles d'Ennahar, ouvert une enquête, suite à la demande du président de la république, impliquant de nombreux anciens responsables Ces responsables étaient impliqués dans le détournement de dizaines d'hectares de terres dans plusieurs régions comme Rouiba, Réghaïa, Zeralda et Cheraga, estimés à 150 milliards, qui ont été récupéré par le trésor public selon les mêmes sources, après qu'ils aient été enregistré aux noms des épouses et proches de ces mêmes ex-responsables. Les investigations ont été entamées autour de plusieurs ministres, directeurs généraux et entreprises publiques, ainsi que des cadres supérieurs. Celle-ci concernait en premier lieux les terrains récemment acquis par ces responsables, les comptes bancaires ouverts en Algérie et à l'étranger. De somptueuses villas à Alger, biens de l'état, devenues propriétés de ces mêmes responsables. 158 locaux commerciaux ont été récupérés, après qu'ils aient été occupés illégalement, en utilisant des actes de vente non conformes. Les mêmes sources ajoutent qu'un responsable avait transformé une ambassade européenne, dans les années quatre-vingt dix, en habitation privée. La commission qui active toujours dans la lutte contre la corruption a récupéré 158 locaux commerciaux à Alger, représentant des milliards de manque à gagner au trésor public.