Les médecins et les malades de l'hôpital de Bologhine, dans la capitale, ont vécu des moments de terreur suite à l'attaque par une bande de 70 personnes armées d'épées et autres armes blanches. Les services combinés de sécurité ont procédé à l'encerclement de l'établissement Ces actes de violence se sont déclenché la fin de la semaine dernière suite à une dispute entre les membres de deux familles d'une Cité de Aïn Benian. Un jeune homme, tué, a été transporté à l'hôpital de Bologhine qui est devenu une arène de combat entre les membres des deux familles. Les médecins ont jeté leurs blouses et cessé de travailler pour protester contre le manque de sécurité. Les forces combinées de sécurités, dans une tentative de se rattraper, se sont déployés au niveau de l'hôpital où trois policiers surveillaient chaque services afin d'assurer la protection des médecins qui ont fait les frais des deux clans adversaires. Selon les informations reçues par Ennahar, la victime et l'assassin ont été mis dans la même chambre d'hôpital, ce qui a irrité la famille de la victime qui voulait venger son fils. Une violente dispute s'est alors déclenchée entre les deux parties et la situation allait tourner au drame si ce n'est l'intervention des services de sécurité qui sont restés sur les lieux jusqu'à une heure tardive de la nuit. Selon des sources hospitalières, plus de 70 personnes étaient armées d'épées et autres armes blanches et c'est grâce aux forces de sécurité que la situation n'a pas dégénérée.