Depuis la création d'Ennahar, comme quotidien national indépendant au milieu d'une multitude de titres de journaux et de magazines, certains milieux politiques, des média et même des officiels se sont mis à se poser la question : qui est derrière Ennahar, qui est derrière les rideaux. Par/ Anis Rahmani * Et chaque fois qu'Ennahar réalise des succès de par l'exclusivité des informations qui intéressent les algériens des villes, des villages et des quartiers, les interrogations se multiplient et la rumeur s'amplifie, car Ennahar, qui ne dépassait pas 20.000 lecteurs et lu par plus de 300.000 lecteurs par jour, selon les chiffres publiés par organisme de référence en matière de certification de la diffusion des Médias numériques en France. * * L'attaque malveillante d'hier par le quotidien El Watan, m'a poussé pour la première fois à écrire sur Ennahar et sur les conditions dans lesquelles ce journal a vu le jour. Depuis sa parution au mois de novembre 2007, Ennahar subissait de multiples attaques mais nous n'avons jamais jugé utile de répondre car nous misions sur la crédibilité du journal et sur le jugement des lecteurs qui font la distinction entre le bon grain et l'ivraie. * * Lors de la parution d'Ennahar, des collègues « du métier de la mort » ont fait courir la rumeur selon laquelle le journal appartiendrait à un homme d'affaire. Ces rumeurs ont ensuite, malheureusement, été transformées en rapports officiels et que Anis Rahmani n'était qu'une simple façade (de cette personne). * * Après une courte période de temps, ces gens là se sont rendus compte que l'homme n'avait aucune relation avec Anis Rahmani, alors ils se sont mis à la recherche d'une autre partie pour lui coller Ennahar. Ils ont alors collé Ennahar à un ancien conseiller à la présidence de la république. Ce dernier, selon eux, serait le propriétaire du journal et Anis Rahmani n'était qu'une simple marionnette entre leurs mains de personnes qui le manipulaient au gré de leurs désirs ! * * D'autres plus illuminés prétendaient qu'Ennahar était un journal de l'armée. Peut-être parce que nous avons pris la défense des algériens qui ont décidé de protéger l'Algérie du terrorisme et du pillage des mercenaires. Certains ont même lancé la rumeur qu'Anis Rahmani, le directeur de publication, était un colonel de l'armée, d'autres prétendaient qu'il était plutôt un officier de police ! Peut-être parce qu'Ennahar publie tout ce qui touche à la sûreté nationale ! * * Plus Ennahar grandissait, plus ces gens là cherchaient à le coller à quelqu'un ou à quelque chose, car ils ne pouvaient accepter de voir des jeunes, sérieux, ambitieux et courageux, réussir. * * Je suis Anis Rahmani et c'est avec fierté que je vous écrie. Dieu merci, ma carte d'identité et mon passeport sont verts. Mon nom à l'état civil est Mohamed Mokadem fils de Slimane. Originaire de la wilaya d'El bayedh et de Hamidi Fatima de Tizi Ouzou. Je ne suis pas de ceux qui ont un pied en Algérie et l'autre outre-mer. Je ne possède que la nationalité algérienne et je ne fréquente jamais les salons et les soirées mondaines car n'ayant pas le temps pour ce genre de choses. Ma préoccupation essentielle est l'écriture et la recherche de l'information même dans les intestins du serpent. * * Je dis la vérité et je ne crains qu'Allah le Tout Puissant. Je ne crains ni les menaces des bandits des grands chemins ni les balles assassines des terroristes. J'écris et j'assume la responsabilité de ce que j'écris sans jamais avoir honte de ce que j'écris car étant bien au courant de ce qui se trame en Algérie, contre les algériens. * * Ennahar a grandi et l'honneur revient aux jeunes journalistes qui se sont sacrifié pour la crédibilité de ce journal. Parmi ceux-ci, je citerai le photographe Ibrahim Hacini, qui a perdu un bras, victime d'une agression par un militant du RCD, près du siège de ce parti à Alger. La justice refuse toujours d'entendre le docteur Saïd Saâdi sur les faits bien que la victime ait déposé plainte, peut-être parce que Saâdi est un super algérien ! * * Ennahar a eu à affronter de violentes tempêtes et est toujours poursuivi dans des affaires en justice (plus de 150 affaires), mais nous ne dévierons jamais de notre ligne éditoriale, car, notre rêve est de voir une Algérie stable, une Algérie où règne la justice et où disparaisse à jamais la « Hogra ». * * J'ai toujours évité de parler d'Ennahar car je suis un journaliste qui écris toujours et qui refuse de poser sa plume. Je voudrais dire à ceux qui ont osé insulter Ennahar, à cause de nos articles sur le philosophe français sioniste, Bernard Henri Lévy, à nos collègues d'El Watan, Ennahar est un journal dirigé par Anis Rahmani, et derrière les rideaux, il n'y a qu'une équipe de jeunes journalistes qui se sacrifient pour transmettre la vérité à tous les algériens. Des jeunes dont le seul soucis est le respect de leur contrat moral avec les lecteurs quels que soient les conditions. * * Notre contrat avec les lecteurs est de défendre l'Algérie et nous sommes engagés en cela jusqu'au bout. Notre contrat avec les lecteurs et de parler de la corruption, et nous sommes bien engagé sur ce chemin. Notre contrat avec les lecteurs est d'être à côté des pauvres et d'évoquer leurs souffrances, et nous oeuvrerons dans ce sens et plus car, nous sommes de plus en plus conscients de la valeur de ce que nous faisons.