Alger- A deux jours de l'Aïd el Adha, prévu dimanche prochain, les prix des moutons ont connu une hausse importante et injustifiée. Parfois, deux millions de centimes (20.000 DA), de plus pour un petit mouton pas plus haut qu'un chat. Lors de notre tournée hier des nombreux points de ventes de moutons dans la capitale, à l'instar du marché de Ouled Fayet, Tiksraïne ou Bouzaréah, nous avons remarqué une grande affluence des citoyens venus de différentes régions de la capitales pour acheter le mouton de l'Aïd, malgré la flambée des prix de ces derniers comparés aux années précédentes. Les citoyens rencontrés sur ces lieux ont en majorité exprimé leur déception à cause des prix trop élevés pour de petits moutons. Certains ont reconnu être obligés d'acheter, malgré leurs maigres salaires, à cause des enfants qui réclament leurs moutons. Un citoyen, dont le salaire était de 20.000 dinars seulement, nous confie qu'il avait fait un prêt rien que pour acheter un mouton et faire plaisir à ses enfants. La hausse des prix à cause de l'absence de contrôle Pour certains citoyens, cette flambée des prix des ovins est due à l'absence de contrôle de la part de l'état. Les éleveurs et les vendeurs jouent avec les prix à leur guise, alors que les éleveurs justifient la hausse des prix à la sécheresse. Nous sommes au mois de novembre et il n'a pas encore plu, nous dit l'un d'eux, ce qui fait la rareté des aliments et cette dernière cause la hausse des prix, nous explique-t-il. Pour d'autres, la hausse des prix des moutons cette année, serait due au nombre insignifiant d'ovin au niveau national. Raison pour laquelle le mouton est cher. Un mouton peut coûter entre trente mille et soixante-dix mille dinars (30.000 et 70.000 DA). Beaucoup de citoyens pensaient voir les prix tomber à l'approche de l'Aïd, mais à la surprise de tous le monde, c'est le contraire qui s'est passé à la déception de tous.