Même si plusieurs marchés de la capitale sont dédiés à la vente d'ovins en ces quelques jours précédant l'Aïd El-Adha, entre autres les marchés des Eucalyptus, Aïn El-Naâdja, Birtouta, Baba Ali, Ouled Fayet et El Harrach... cela n'a pas empêché, loin s'en faut, la transformation de plusieurs locaux commerciaux en points de vente des fameux moutons de l'Aïd, ceci ns en plein centre de la capitale, à savoir à Belouizdad, Cheraga ou encore Bab El-Oued. En effet la course au gain fait fi de tous les obstacles et l'on voit des taxiphones ou des lavages auto accueillir les malheureuses bêtes qui découvrent la capitale l'espace de quelques jours avant de finir sous le couteau du boucher ou pour les plus chanceux regagner leurs Hauts-Plateaux verdoyants en attendant une prochaine écheance fatale. Les options pour les propriétaires de locaux commerciaux pour tenter de multiplier leurs gains en cette occasion sont multiples ; louer leurs locaux à des revendeurs de moutons, acheter eux-mêmes des moutons sur pied et les revendre ou encore passer un marché avec un éleveur et partager les bénéfices. Une chose est toutefois sûre c'set que les propriétaires de ces locaux reconvertis en étables s'en sortent bien, financièrement parlant. Il faut dire que la hantise des vols fait que les revendeurs d'ovins et les éleveurs sont soulagé d'avoir un local fermé où pouvoir mettre à l'abri leurs bêtes, même s'il faut pour cela débourser des sommes conséquentes. Souvent les pères de famille qui achètent une bête préfèrent la laisser sur place ne pouvant la garder dans des appartements exigus en attendant le jour "J". De ce fait avoir un local où héberger sn troupeau semble être la solution idoine d'autant qu'il est formellement interdit de circuler avec du bétail à travers la capitale. Salim, l'un de ces jeunes débrouillards, a bien voulu nous parler de son occupation "commerçante" passagère. Il nous explique avoir demandé un congé pour se consacrer à la vente des moutons pour lesquels il avait versé voilà près de deux mois des arrhes à un éleveur dans la wilaya d'El Djelfa. « J'ai versé 70.000 millions de centimes pour plus de deux cents moutons. À terme cela devrait me ramener 500 millions de centimes », nous a-t-il déclaré. A Belouizdad, où il tient son point de vente, il a loué un garage d'environ 100m2 et il y travaille sans répit depuis maintenant dix jours. Il a même procédé au recrutement de cinq employés pour l'aider dans sa tâche, surtout pour les gardes de nuit, car les voleurs de bétail ne sont jamais très loin. Salim et ses employés s'occupent ainsi de la garde des bêtes, du nettoyage, de la nourriture des moutons et bien sûr de la vente. « Les moutons nécessitent beaucoup d'entretien. Ils ont besoin d'être nourris deux fois par jour. Ce qui veut dire qu'on leur donne quatre kilos d'aliments de bétail quotidiennement pour chacun d'entre eux. Et comme le bétail a une odeur très forte, on effectue un nettoyage tout les deux jours », nous explique notre interlocuteur. Concernant le prix de vente de ses moutons, il faut dire d'une taille relativement modeste, Salim nous dit : « Un mouton moyen est cédé entre 25.000 DA et 32.000 DA. À la demande de nos clients, on les garde jusqu'à la veille de l'Aïd. On remet un reçu au client sur lequel il est porté le numéro du mouton acheté qui lui se voit apposé le même numéro à l'aide d'une bombe à peinture ». En réalité si les prix des moutons sont relativement élevés, ceci par rapport au pouvoir d'achat du citoyen lambda, ils restent néanmoins nettement moins élevés à Alger qu'ailleurs. Mais il faut bien reconnaître que les moutons proposés à la vente chez la plupart des revendeurs de bétail à Alger sont d'une taille relativement modeste. « On dépense environ 200.000 DA en l'espace de 10 jours uniquement pour la nourriture des bêtes», nous dit Salim. Il nous avoue avoir revu ses prétentions de gain à la baisse. En effet il s'attendait à empocher au moins 600.000 DA comme bénéfice net, mais nous dit-il en fin de compte la cagnotte se réduira à, à peine... 200.000 DA, tous frais payés, ceci à cause des charges excessives se plaint-il. 200.000 mille dinars de bénéfice net en quelques jours seulement n'est pas fait pour inciter à plaindre ces commerçants occasionnels et au bout du compte l'affaire reste rentable pour le jeune Salim. Même si plusieurs marchés de la capitale sont dédiés à la vente d'ovins en ces quelques jours précédant l'Aïd El-Adha, entre autres les marchés des Eucalyptus, Aïn El-Naâdja, Birtouta, Baba Ali, Ouled Fayet et El Harrach... cela n'a pas empêché, loin s'en faut, la transformation de plusieurs locaux commerciaux en points de vente des fameux moutons de l'Aïd, ceci ns en plein centre de la capitale, à savoir à Belouizdad, Cheraga ou encore Bab El-Oued. En effet la course au gain fait fi de tous les obstacles et l'on voit des taxiphones ou des lavages auto accueillir les malheureuses bêtes qui découvrent la capitale l'espace de quelques jours avant de finir sous le couteau du boucher ou pour les plus chanceux regagner leurs Hauts-Plateaux verdoyants en attendant une prochaine écheance fatale. Les options pour les propriétaires de locaux commerciaux pour tenter de multiplier leurs gains en cette occasion sont multiples ; louer leurs locaux à des revendeurs de moutons, acheter eux-mêmes des moutons sur pied et les revendre ou encore passer un marché avec un éleveur et partager les bénéfices. Une chose est toutefois sûre c'set que les propriétaires de ces locaux reconvertis en étables s'en sortent bien, financièrement parlant. Il faut dire que la hantise des vols fait que les revendeurs d'ovins et les éleveurs sont soulagé d'avoir un local fermé où pouvoir mettre à l'abri leurs bêtes, même s'il faut pour cela débourser des sommes conséquentes. Souvent les pères de famille qui achètent une bête préfèrent la laisser sur place ne pouvant la garder dans des appartements exigus en attendant le jour "J". De ce fait avoir un local où héberger sn troupeau semble être la solution idoine d'autant qu'il est formellement interdit de circuler avec du bétail à travers la capitale. Salim, l'un de ces jeunes débrouillards, a bien voulu nous parler de son occupation "commerçante" passagère. Il nous explique avoir demandé un congé pour se consacrer à la vente des moutons pour lesquels il avait versé voilà près de deux mois des arrhes à un éleveur dans la wilaya d'El Djelfa. « J'ai versé 70.000 millions de centimes pour plus de deux cents moutons. À terme cela devrait me ramener 500 millions de centimes », nous a-t-il déclaré. A Belouizdad, où il tient son point de vente, il a loué un garage d'environ 100m2 et il y travaille sans répit depuis maintenant dix jours. Il a même procédé au recrutement de cinq employés pour l'aider dans sa tâche, surtout pour les gardes de nuit, car les voleurs de bétail ne sont jamais très loin. Salim et ses employés s'occupent ainsi de la garde des bêtes, du nettoyage, de la nourriture des moutons et bien sûr de la vente. « Les moutons nécessitent beaucoup d'entretien. Ils ont besoin d'être nourris deux fois par jour. Ce qui veut dire qu'on leur donne quatre kilos d'aliments de bétail quotidiennement pour chacun d'entre eux. Et comme le bétail a une odeur très forte, on effectue un nettoyage tout les deux jours », nous explique notre interlocuteur. Concernant le prix de vente de ses moutons, il faut dire d'une taille relativement modeste, Salim nous dit : « Un mouton moyen est cédé entre 25.000 DA et 32.000 DA. À la demande de nos clients, on les garde jusqu'à la veille de l'Aïd. On remet un reçu au client sur lequel il est porté le numéro du mouton acheté qui lui se voit apposé le même numéro à l'aide d'une bombe à peinture ». En réalité si les prix des moutons sont relativement élevés, ceci par rapport au pouvoir d'achat du citoyen lambda, ils restent néanmoins nettement moins élevés à Alger qu'ailleurs. Mais il faut bien reconnaître que les moutons proposés à la vente chez la plupart des revendeurs de bétail à Alger sont d'une taille relativement modeste. « On dépense environ 200.000 DA en l'espace de 10 jours uniquement pour la nourriture des bêtes», nous dit Salim. Il nous avoue avoir revu ses prétentions de gain à la baisse. En effet il s'attendait à empocher au moins 600.000 DA comme bénéfice net, mais nous dit-il en fin de compte la cagnotte se réduira à, à peine... 200.000 DA, tous frais payés, ceci à cause des charges excessives se plaint-il. 200.000 mille dinars de bénéfice net en quelques jours seulement n'est pas fait pour inciter à plaindre ces commerçants occasionnels et au bout du compte l'affaire reste rentable pour le jeune Salim.