Selon des sources responsables au niveau de la direction générale des douanes, treize anciens syndicalistes de l'Union nationale des travailleurs des douanes, dont les dossiers ont été transféré devant la justice, après avoir été privés de leur immunité syndicaliste, sur les milliards qu'ils possèdent en banques ainsi que le foncier qu'ils ont acquis pendant leur années de travail dans le sud. Les mêmes sources révèle ce scandale suite à la réunion tenue par le directeur général des douanes avec les cadres du sud algérien, qui a annoncé vouloir soumettre tous les agents des douanes à un contrôle de leurs biens, et la création de nouveaux outils de contrôle permettant de mettre à nu les dépassements et la corruption qui ronge le secteur et qui impliquent des éléments de l'établissement, après les recommandations du président de la république sur la nécessité de contrôler les biens des douaniers, notamment ceux exerçant sur les frontières. Plusieurs cas de corruption ont été découverts, mettant en cause directement des agents de douanes. Selon le premier responsable du secteur, des douaniers, licenciés depuis une dizaine d'années auraient eux aussi rejoint le mouvement de grève. Ces douaniers, ajoute le directeur général des douanes, refusent les recommandations de la réunion des douanes algériennes dans le sud, qui tendait à mettre en exécution les contrats conclus en 2009 entre la direction générale des douanes et les directions régionales, dans le cadre du plan de réformes de l'administration douanière. Ces contrats définissent les objectifs tracés, notamment en termes de contentieux, des rentrées douanières, la lutte contre la corruption et la fraude fiscale. 13 douaniers « milliardaires » refusent les décisions du président Selon la même source d'Ennahar, la goûte qui a fait déborder le vase serait les enquêtes qui ont mis la lumière sur le pot aux roses, dévoilant les responsables travaillant dans le sud algérien, à l'instar de la wilaya de Ghardaïa, impliqués avec des réseaux internationaux de contrebande de cigarette étrangère. Selon les mêmes sources, ces douaniers possèdent des comptes en banque en milliards. Ils auraient refusé de s'adapter avec la nouvelle donne relative à la transparence, des mesures qui obligent tout douanier à déclarer ses biens quelles que soient leur nature.