Sept personnes ont été tuées mardi lors de bombardements dans les quartiers rebelles de la ville de Homs (centre), pilonnés pour la dix-septième journée consécutive, a indiqué l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH). Selon un communiqué de l'OSDH, "sept personnes, dont trois enfants, ont été tuées lors de violents bombardements contre le quartier de Baba Amr" à Homs, où des renforts de troupes sont arrivés dimanche, faisant craindre aux militants un assaut final. Les quartiers de Khaldiyé et Karm el-Zaitoune ont également été pilonnés pendant plus de deux heures mardi matin, rapporte l'OSDH, basé à Londres. Un huitième civil a péri dans la région d'Alep (nord), touché à l'aube par des tirs à la mitrailleuse lourde, a ajouté l'OSDH. A Damas, théâtre de manifestations inédites la semaine passée, les forces de sécurité ont ouvert le feu sur des manifestations nocturnes dans le quartier de Hajar al-Assouad pour les disperser, selon l'OSDH. Les militants, qui ont appelé à une "campagne de désobéissance civile à Damas en soutien à Homs et aux villes syriennes sinistrées", ont bloqué les rues menant à la place Baramkeh au centre de la capitale, a déclaré Mohammad Chami, porte-parole des Comités de coordination de Damas et sa région. Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a déclaré lundi mener des pourparlers avec les autorités et les rebelles pour l'arrêt des hostilités dans les zones les plus affectées pour acheminer une aide humanitaire à la population. Des militants ont également appelé à évacuer les femmes et les enfants de Baba Amr. Au moins 15 personnes ont été tuées dans les violences lundi en Syrie, notamment à Homs, baptisée par des militants "capitale de la révolution". Dans le même temps, le président Bachar al-Assad s'est déclaré convaincu que l'opposition était financée et armée par des pays étrangers.