Le diabète est une maladie ancienne dont les symptômes classiques : faim et soif importante avec augmentation du volume d'urine, maigreur ou au contraire obésité, risque de coma, sont bien connus par la majorité des guérisseurs. De nombreuses plantes sont considérées traditionnellement comme antidiabétiques certaines sont à l'origine de la mise au point de médicaments ex : le biguanide metformine grâce au Gallega officinalis. Plantes que l'on peut utiliser pour soigner le diabète (de type 2) et ses complications : Allium cepa (oignon) Les composés soufrés sont les molécules actives, la fraction extraite par l'éther éthylique est la plus antidiabétique. Utilisation : Consommation quotidienne d'oignon cru à raison de 30 à 40 g par jour (assez difficile à supporter), mais l'oignon cuit et son extrait aqueux sont également hypoglycémiants (soupe, infusion). L'oignon possède des propriétés hypoglycémiantes, antihyperglycémiantes, anti oxydantes et il abaisse le taux des lipides sanguins. Allium sativum (ail) Les composés soufrés sont modérément actifs sur la glycémie (assez instables) par contre ces mêmes composés sont intéressants pour leur action sur les complications du diabète : dyslipidémie (cholestérol et triglycérides) et complications cardio-vasculaires (plaques d'athérome, sclérose vasculaire) Utilisation : mais est aussi considérée par beaucoup de phytothérapeutes comme légèrement hypoglycémiante. L'infusion de feuille est légèrement hypoglycémiante (chez l'animal artificiellement diabétique) par augmentation de la sécrétion d'insuline ; Cette infusion a tendance à couper l'appétit, ce qui peut aider à supporter le régime hypocalorique nécessaire à l'équilibre du diabète. Trigonella foenum graecum (fénugrec) Les graines de fenugrec, connues pour leurs capacités à faire prendre du poids en cas d'amaigrissement ou de fonte musculaire, sont aussi hypoglycémiantes. Elles contiennent, en particulier, un acide aminé (4-hydroxyisoleucine) qui accroît la libération d'insuline pancréatique aussi bien chez l'animal (rat) que l'homme. L'effet hypoglycémiant est proportionnel à la dose ingérée qui pourrait donc être abaissée dans un traitement au long cours. Olea europea (olivier) Les feuilles d'olivier sont traditionnellement considérées comme hypoglycémiantes ; elles contiennent par ailleurs un sécoiridoïde, l'oleuropéoside, aux propriétés hypotensives et antioxydantes (qui permet donc de lutter contre la sclérose des vaisseaux sanguins et l'inflammation de leurs parois)