Les habitants de la cvité des 114 logements (attribués au quatrième trimestre de l'an dernier) de Douéra lancent un énième SOS aux autorités locales et à l'Office de promotion et de gestion immobilière. Dans leurs diverses correspondances et doléances, transmises à toutes les parties concernées, les locataires se plaignent des conditions défavorables dans lesquelles ils vivent. Ces derniers accusent l'OPGI de Bir Mourad Raïs de les avoir contraints à signer un document contraire à la réglementation en vigueur leur enjoignant d'occuper les logements sans électricité ni eau contre la remise des clés. Pis encore, la cité se dégrade de plus en plus, selon leurs déclarations. « Faute de réseau d'évacuation, les eaux pluviales s'infiltrent à l'intérieur des maisons à partir des balcons et des fenêtres », ont-ils indiqué. Les propriétaires des logements situés au rez-de-chaussée souffrent doublement à cause des travaux inachevés. « Notre salon qui donne sur l'extérieur devient une piscine à chaque chute de pluie. Les murs ruissellent, il y a de l'eau partout », a indiqué une résidente. De son côté, Mohamad Ouallah, vice-président de l'APC de Douéra, a reconnu que « cette situation perdure surtout au niveau de la cité des 350 logements et ce depuis plusieurs années ». Il a déclaré aussi que « des procédures administratives sont en cours entre l'APC, la daïra, l'OPGI et le secteur de l'énergie pour que ces deux cités soient raccordées au gaz de ville dans un futur proche ». En attendant le raccordement de cette cité aux différents réseaux (assainissement, eau, électricité), les habitants de cette localité souffrent le martyre. Du côté de l'organisme constructeur des logements, c'est le grand mutisme. Nos multiples tentatives d'entrer en contact avec l'OPGI de Bir Mourad Raïs n'ont pas abouti.