-Douéra Complexe p10: des cités sans Aep ni électricité Depuis la livraison de la cité des 114 Logements de Douéra il y a près de six mois, les bénéficiaires n'ont ni électricité ni eau. «En dépit des correspondances que nous avons transmises aussi bien aux services concernés de l'OPGI de Bir Mourad-Raïs qu'à ceux de la wilaya déléguée, la situation perdure», fulminent les habitants qui attendent que leurs doléances soient prises en charge. Pis, les locataires se plaignent de l'infiltration des eaux pluviales à l'intérieur de leurs logements «flambant neufs», à partir des balcons et des fenêtres, particulièrement ceux qui occupent le rez-de-chaussée. Les locataires de la cité des 350 Logements prennent eux aussi leur mal en patience pour que leur site soit raccordé au réseau d'assainissement et à celui du gaz de ville. -Acquises au prix fort : les vespasiennes toujours fermées Les sanitaires, placés dans plusieurs endroits de la capitale, ne sont pas mis en service. Installées à grands frais dans quelques carrefours et stations de bus, la vingtaine de «pissotières automatiques», qui ont sûrement coûté beaucoup d'argent aux contribuables, n'est pas fonctionnelle malgré les promesses de la wilaya d'Alger. Certains citoyens ne trouvent pas où aller : les cafés n'acceptent pas les clients pris d'un besoin urgent et le peu de sanitaires gérés par des privés sont en nombre réduit. Les APC, auxquelles revient la gestion de ce mobilier urbain, trouveraient des difficultés pour les raccorder aux réseaux d'électricité, d'assainissement et d'AEP. L'APC d'Alger-Centre a embauché des jeunes pour faire fonctionner le mobilier situé à l'entrée du tunnel des facultés, mais a vite abandonné le projet.