Le salon de l'automobile a été l'occasion pour plusieurs associations de sensibiliser le citoyen sur les risques d'accidents pour Al Baraka ou pour préserver les droits des consommateurs. Pour cette dernière, à titre d'exemple, « les Algériens ne connaissent par leurs droits », a déploré le représentant des associations de consommateurs installés à l'entrée de la Safex. C'est le constat que dresse le Dr Zebdi, président de l'APOCE, une association qui a décidé d'agir pour expliquer aux éventuels acquéreurs « comment bien acheter », c'est-à-dire éviter les arnaques et exiger que l'on « vous applique les conditions que la loi fixe en matière de vente de véhicules ». Sans plus. Des hôtesses sont là pour orienter, expliquer aux visiteurs du salon les conditions de vente, les délais, le montant à verser à la commande, les retards, les cas de désistement, etc. « La plupart avouent ne pas connaître l'existence d'associations de consommateurs et nous demandent des détails sur les moyens de nous contacter », explique le Dr Zebdi. Pour les jours à venir, « nous aurons une banque de données plus fournie », ajoute ce dernier qui tente d'expliquer à chaque visiteur qu'il y a « des conditions impératives fixées par le décret exécutif 07-390 du 12 décembre 2007 » mais qui n'a été mis en application qu'à partir de 2009. Ce texte, que les concessionnaires « doivent appliquer », fixe les clauses contractuelles, les délais de livraison qui ne doivent pas dépasser 45 jours alors que les acomptes, eux, ne devront pas aller à plus de 10%...Selon un des visiteurs du stand de l'association, « nous avons laissé tomber plusieurs affaires en litige parce que nous n'étions pas bien informés sur nos droits ». A titre d'exemple, des concessionnaires ont été jusqu'à « nous défalquer 10% de la somme du véhicule lorsque nous avons, pour une raison ou pour une autre, décidé de nous désister », précise-t-il. Pour l'Association, l'impression qui se dégage de cette expérience, aujourd'hui, est que les clients repartent « rassurés, confiants et satisfaits de l'existence de structure qui défend leurs droits ».