Ainsi et pour la deuxième année consécutive, la wilaya d'Oran a débloqué une aide d'un milliard de centimes pour mener à bien cette action pour les élèves des cycles moyen et secondaire. Pour rappel, cette initiative fait suite aux instructions du ministère de l'Education qui fait obligation aux lycées et collèges de rouvrir leurs portes, pendant la première semaine de vacances du printemps, afin de permettre aux élèves de mieux préparer leurs examens. Les cours qui feront l'objet de soutien concernent les matières principales de chaque filière, philosophie et langues pour les filières littéraires, et mathématiques et sciences pour les filières « S ». Il s'agit de dispenser des cours surveillés dans l'objectif d'offrir des espaces de révision en groupe pour la résolution de problèmes et exercices difficiles et permettre à l'élève d'élargir ses connaissances par le traitement de sujets d'examens du baccalauréat et du BEM. L'année dernière, sur les 57 établissements d'enseignement secondaire que compte la wilaya, 55 ont été réquisitionnés pour donner ces cours de soutien aux élèves des classes terminales. La tutelle a, par ailleurs, chargé les inspecteurs de s'assurer que les cours de soutien et le travail collectif sont réellement effectués au niveau des établissements éducatifs. Cette action sera reconduite pour les classes de la terminale car les établissements resteront ouverts pour les candidats qui veulent suivre des cours de soutien ou procéder à des révisions durant tout le mois de mai, soit un mois avant les épreuves du bac. En parallèle, il y a lieu de noter que le déficit en encadrement des matières essentielles, en particulier les mathématiques, se pose avec acuité au niveau de plusieurs établissements des cycles, secondaire et moyen, dans la wilaya. Ce manque en personnel enseignant est en train de se généraliser même aux établissements jadis bien pourvus, puisque même certains lycées du centre-ville en souffrent. D'ailleurs, ce déficit ne concerne pas uniquement les maths et les branches techniques mais aussi le français, la philosophie et l'histoire/géographie. Malgré le concours de recrutement d'une centaine d'enseignants lancé par la direction de l'éducation, au début de cette année scolaire, le déficit n'a pas encore été résorbé. Les seuls bénéficiaires de cet anachronisme restent les écoles privées et les enseignants qui proposent des cours à la carte. Les perdants sont les élèves et les parents qui ne peuvent se permettre de dépenser des sommes importantes pour des cours particuliers.