Le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, a adressé un message à l'occasion du 54e anniversaire de la journée de l'étudiant. «Une date marquante du processus de la glorieuse révolution de libération », lors de laquelle fut prise la courageuse décision de quitter les bancs de l'école pour un délai indéterminé, cause nationale oblige. Selon le Chef de l'Etat, les enfants d'Algérie qui avaient réussi à vaincre les obstacles et les embûches de l'ignorance imposée à la plupart des Algériens et Algériennes, avaient décidé, ce jour-là, et avec un sens patriotique élevé, d'abandonner les bancs de l'école pour accomplir un devoir autrement plus noble, celui de prendre part à la bataille pour la libération nationale en réponse à l'appel de la nation et aux exigences du destin devant lequel s'effacent tous les objectifs et autres penchants. « Même si nous célébrons le 54e anniversaire de cette décision et bientôt le 55e anniversaire du congrès constitutif de l'Union générale des étudiants algériens tenu le 8 juillet 1955, la vérité implacable est que cette catégorie d'enfants de la nation a prouvé sa fidélité au serment en s'engageant à l'unification de ses rangs et en se rassemblant autour d'un même mot d'ordre et d'une même position pour soutenir la révolution. La question de liberté et d'indépendance devenue fondamentale, exigeait désormais de consentir efforts et sacrifices. Dès l'appel de la révolution, la décision d'y adhérer collectivement a été prise de même que celle de l'abandon des bancs de l'école constituant en soi un échec matériel et moral du colonialisme injuste, constate le président de la République. Pour le président de la République, les générations montantes sont appelées à prendre exemple de l'esprit et du potentiel remarquable qui ont distingué ceux qui étaient pleinement engagés à la cause de la patrie et au devenir de la Nation. Elles sont aussi, selon M. Bouteflika, investies d'une mission nationale et d'un devoir envers la patrie dans le sens où elles sont tenues de réaliser le progrès et la prospérité de la société en insufflant la dynamique du changement et en créant le contexte adéquat pour l'y abriter. « L'élite d'hier qui croyait en la liberté, en la dignité, en la souveraineté et au progrès doit être une référence et un exemple de conduite aux élites d'aujourd'hui. Celles-ci doivent s'inspirer de son nationalisme sans faille, son abnégation héroïque, ses grands sacrifices et sa bonne gestion. A cela s'ajoute, bien évidemment, une connaissance parfaite des questions de l'heure et une compréhension approfondie des différents problèmes pour y apporter les solutions idoines », a souligné le président de la République.