Objectif n 42,5 milliards de dinars est l'enveloppe financière allouée au nouveau dispositif de promotion de l'emploi. Sa mise en œuvre, prévue pour ce mois de juin, permettra de réduire le taux de chômage à moins de 9% d'ici à 2013. La stratégie en question a pour objectif de faciliter l'insertion professionnelle de trois catégories. Il s'agit des diplômés universitaires, des techniciens supérieurs issus des centres de formation professionnelle, des jeunes ayant le niveau secondaire et ceux n'ayant bénéficié d'aucune formation. L'Etat promet d'apporter une contribution au salaire du jeune diplômé. Les autorités s'engagent à participer à hauteur de 12 000 DA, durant la première année, de 10 000 DA, durant la deuxième et enfin de 8 000 DA pour la troisième année. Cette aide entre dans le cadre des avantages accordés aux entreprises souhaitant adhérer à la politique d'insertion professionnelle des jeunes. S'agissant du contrat dit formation-emploi, il sera subventionné à hauteur de 60%, pour une durée de formation ne dépassant pas les six mois. Les contrats formation-emploi sont des formations dispensées par les employeurs aux jeunes diplômés. Ces derniers seront, à la suite de ce stage, en principe, recrutés de manière permanente. Le ministère chargé de ce dossier ambitionne, à l'issue de la réforme du dispositif de l'Agence nationale de soutien à l'emploi des jeunes (Ansej) et de la Caisse nationale d'assurance-chômage (Cnac), la création de 43 000 emplois annuellement. On parle aussi de la création de près de 400 000 postes d'ici à la fin 2009, après la mise en œuvre du nouveau dispositif de soutien à l'emploi et de lutte contre le chômage. Celui-ci est appelé a être évalué d'ici à la fin de l'année 2008. L'évaluation portera sur son état d'avancement et de sa mise en application. L'Institut national du travail (INT) est, quant à lui, sollicité pour effectuer 4 enquêtes par an sur la situation de l'emploi et le taux de chômage. Les enquêtes de l'INT permettront, selon le département de Tayeb Louh, de disposer de données plus précises sur le phénomène du chômage. Le ministre de l'Emploi et de la Sécurité sociale prévoit, en outre, la création d'une commission nationale de l'emploi présidée par le chef du gouvernement. Elle sera composée de tous les ministres concernés par le secteur de l'emploi. Elle traitera de la situation de l'emploi tout en définissant les mécanismes de sa promotion.