Reprise aujourd'hui des cours dans les cycles primaire et moyen. L'Union nationale des personnels de l'éducation et de formation (Unpef) a décidé, hier, de geler momentanément son mouvement de grève illimité, lancé la semaine dernière. La décision a été prise à l'issue de la réunion, samedi et dimanche derniers, à Alger dans son bureau national. C'est ce qu'a annoncé le chargé de communication de cette entité syndicale, Messaoud Amraoui lors du rassemblement tenu à Alger. Cela étant, il a fait savoir que le syndicat est plus que jamais attaché à sa plate-forme de revendications. Messaoud Amraoui soutient que le statut est « loin de répondre aux attentes des travailleurs ». Mieux, il a estimé que celui-ci a bafoué les droits de certaines catégories telles que les corps communs. C'est pourquoi, il a appelé à son report pour permettre de lui apporter les retouches nécessaires. Selon lui, les travailleurs sont plus que jamais déterminés à renouer d'avec la protestation au cas où le ministère continue à se confiner dans son silence. « Nous donnerons un ultimatum au ministère de l'Education nationale afin de prendre en charge nos doléances. Le cas contraire, le retour à la protestation après les élections n'est pas à écarter », a averti le chargé de communication de l'Unpef. Actions envisagées : le boycott de la prochaine entrée scolaire et des examens de fin d'année ainsi que l'organisation des sit-in devant les directions de l'éducation de wilaya. Notons que le rassemblement d'hier a drainé une foule nombreuse parmi les adhérents du syndicat. Ces derniers sont venus des 38 wilayas du pays. L'Unpef s'est montré « navré » quant à la réaction des éléments de l'ordre qui « n'ont trouvé mieux que de procéder aux arrestations sans motif valable ». Les protestataires ont tenu, tout de même, leur action devant le siège du syndicat.