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Le mariage consanguin pointé du doigt
Thalassémie
Publié dans Horizons le 09 - 05 - 2012


Une grave maladie, la thalassémie, reste préoccupante pour les hématologues devant la recrudescence des cas. Les mariages consanguins, l'inexistence de diagnostic précoce et d'analyse d'amiosynthèse sont autant de facteurs qui ont favorisé l'émergence de cette pathologie très répandue dans le bassin méditerranéen. Lors de la conférence-débat animée hier, au forum d'El Moudjahid, le professeur Salim Nekkad et le professeur Benhali chef du service hématologie du CHU Beni Messous ont affirmé que « seule la prévention peut mettre un terme à cette propagation ». D'après une étude réalisée en 2006 par ce service, 750 malades ont été découverts. Durant l'année en cours, 300 malades sont suivis au niveau du service hématologie du CHU Beni Messous où le malade « est bien pris en charge sur le point de la transfusion bien que la structure ne s'y prête pas. Puisque durant la transfusion sanguine qui dure jusqu'à une heure de temps, les malades sont des fois à trois sur un même lit » témoigne le Pr. Benhali. Elle affirmera en outre, qu'il est « primordial d'améliorer les conditions de prise en charge des malades dont certains sont traités depuis l'âge de trois mois. Date où on peut faire le diagnostic car le bébé n'a plus d'hémoglobine fœtal ». Evoquant la prévention comme seule alternative pour stopper cette maladie, le Pr. Nekkad a rappelé la nécessité d'appliquer rigoureusement le certificat prénuptial qui doit être précis. Car sur les cas diagnostiqués, 30% constituent des mariages consanguins ». Ces derniers bien qu'ils ne peuvent pas être limités totalement dans notre pays, le chef du service hématologie du CHU Beni Messous, Mme Benhali, a estimé qu'il est « possible pour des parents porteurs du gène et ayant eu un premier enfant thalassémique, d'avoir des enfants sains. Des méthodes sont appliquées dans des pays européens mais aussi en Arabie Saoudite et en Iran consistant à effectuer des analyses sur le fœtus ou des diagnostics préimplantatoires ». Tout en affirmant que « grâce à ce procédé le taux des naissances avec ce gène a baissée de 99% en Italie, Turquie, Grèce et à Chypre, les pays les plus touchés de la Méditerranée ». « Les laboratoires et les réactifs pour effectuer de tels examens existent ». Le vice-président de l'association des thalassémiques de la wilaya d'Alger, El Hayat, Missoum, a, pour sa part, annoncé, hier, à cette occasion commémorant la Journée mondiale de la thalassémie, la création d'une fédération nationale pour une meilleure prise en charge des thalassémiques. Il a estimé que cette maladie génétique et héréditaire de l'hémoglobine « peut être traitée et son extension stoppée grâce à la prévention. Car la prise en charge des malades diffère d'une wilaya à une autre ». Tout en insistant sur la nécessité de la prise de chélateur de fer par voie orale, seule parade contre le taux de fer dans le sang qui risque d'altérer le foie, la rate, le pancréas et même le cœur et être responsable des arrêts cardiaques. En 2012, six personnes en sont mortes ». M. Missoum a déploré les mariages consanguins et a assuré de mener une campagne de prévention auprès des étudiants et des lycéens. Lors de cette rencontre, Wissam (10 ans) et Djameleddin (16 ans), thalassémiques, ont lancé un appel pour le don de sang, seule bouée de sauvetage, car chaque malade nécessite une perfusion mensuellement et ce, pendant toute sa vie.

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