Certes, elle est affiliée à l'UGTA mais elle reste autonome et libre de mener des actions de revendication qu'elle voudra», nous a souligné M. Rachid Ait Ali, membre du secrétariat national de la centrale syndicale. Rappelons que la FNTR a saisi le secrétaire général de l'UGTA en lui soumettant une copie de la correspondance adressée au ministre du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale à la fin de la semaine dernière, si l'on tient compte des déclarations de M. Alaouchich, président de la FNTR. Un fait qui na pas été nié par Ait Ali qui précise que toutes les structures de l'UGTA avisent le secrétariat national avant d'entamer une quelconque action. La FNTR a, dans sa lettre, mis en relief les préoccupations des retraités qui espèrent une amélioration de leur pouvoir d'achat. Pour ce faire, elle revendique l'application des décisions prises lors du conseil d'administration du mois d'avril dernier. Le chargé de communication de la FNTR explique pour sa part que «lors de ce dernier conseil d'administration, il a été convenu une revalorisation de 7% et de 12% pour équilibrer les pensions entre tous les retraités car il y en a ceux qui ont obtenu le droit à une revalorisation annuelle et une actualisation de leur dossier et d'autres non». Ce même syndicaliste souligne que la FNTR a remis sur la table la problématique de la pension de la femme au foyer déplorant le fait qu'elle n'est pas comptabilisée d'une façon équitable pour l'ensemble des retraités. La fédération demande de ne plus prendre en considération l'ancienneté comme référence pour le versement de cette pension. Selon lui, les conjointes des anciens retraités touchent une pension de 1733 DA alors que pour celles des «nouveaux» n'ont droit qu' à 1250 DA.