Augmentation du SNMG, revalorisation des retraites entre 7 et 12% (selon la catégorie des retraités) et exonération d'impôts de la pension de moins de 20 000 DA, telles sont les revendications qui reviennent, à chaque fois, dans la nomenclature de propositions des représentants de wilaya. Ainsi, dans leurs recommandations à l'issue de ce 5e congrès qui a vu la reconduction de Smaïl Allaouchiche à la tête de la FNTR, les délégués ont appelé les pouvoirs publics à restituer à la Caisse nationale de retraite (CNR) quelque 400 milliards DA ayant servi à financer le départ de 400.000 travailleurs à la retraite proportionnelle, dans le cadre de l'ordonnance 97-13. Ils ont exhorté, en outre, dans une résolution générale adoptée à la fin des travaux, le ministre des Finances à «trouver une solution rapide au problème concernant l'application de l'IRG à quelque 20.000 retraités, dont les pensions ne dépassent pas 20.000 DA». Ils ont demandé également le relèvement du montant minimum des pensions, actuellement de 75% du SNMG, pour le porter au niveau du salaire de base en vigueur. Les retraités veulent aussi que justice leur soit rendue, notamment pour les ex-travailleurs des entreprises dissoutes. Victimes des affres du terrorisme et implicitement d'une conjoncture économique défavorable, certains travailleurs sont partis à la retraite avant d'atteindre l'âge de 60 ans. Conséquence : ils touchent des pensions qui ne dépassent pas 6000 DA dans certains cas bien qu'ils cumulent 30 ans de service. D'autres retraités partis à la retraite à l'âge de 60 ans sans cumuler les 32 ans de service bénéficient d'une retraite complète qui est de 15 125 DA. «Cette situation doit être corrigée», ont réclamé plusieurs retraités participant au congrès. Ils ont fait savoir que près de 50% des retraités sont concernés par ce problème que devra prendre en charge le ministère du Travail dans les meilleurs délais.