Lors des travaux de la 4e commission des Nations unies sur la décolonisation tenue à Quito (30 mai-1er juin), le chef de la délégation sahraouie, le ministre délégué chargé de l'Amérique latine, Mohamed Yeslem Beissat, a dénoncé les manœuvres et obstacles dressés par l'occupant marocain, les violations des droits de l'homme et le pillage des ressources naturelles du Sahara occidental. M. Beissat a appelé la commission chargée de la mise en œuvre de la résolution 1514 sur la libération des territoires occupés à assumer ses responsabilités et visiter les territoires pour constater cette politique. Il a profité de l'occasion pour rencontrer des représentants de plusieurs pays membres de la commission et d'autres de territoires indépendants ou sous occupation qui lui ont réaffirmé la solidarité de leurs pays à la lutte du peuple sahraoui pour la liberté et l'indépendance. Parmi eux, le représentant de l'Algérie, Mahieddine Djeffal qui a rappelé la position constante de l'Algérie. Après avoir déploré les récentes manœuvres qui pourraient avoir un impact négatif sur le processus, M. Djeffal a réitéré le soutien de l'Algérie aux efforts déployés par le SG de l'Organisation des Nations unies et de son envoyé personnel, Christopher Ross visant à permettre au peuple sahraoui d'exercer son droit à l'autodétermination. Le représentant de l'Equateur, pays hôte, a souligné « le soutien indéfectible de son pays » au peuple sahraoui dans sa lutte pour la liberté et l'indépendance, appelant les Nations unies « à accélérer le parachèvement du processus de décolonisation ». Le délégué adjoint de Cuba aux Nations unies a, lui aussi, exprimé la solidarité de son pays avec la cause du peuple sahraoui et sa lutte juste, appelant l'ONU à mettre un terme à cette question, à travers la décolonisation. Pour sa part, le délégué du Nicaragua a affirmé que son pays « aspire au jour où ce pays frère recouvre sa liberté et son indépendance et jouisse de ses droits inaliénables à la liberté et à l'indépendance ».