Les matières enseignées auparavant la matinée du jeudi seront réparties sur les autres jours Les propositions soumises à l'étude la semaine dernière par le ministre de l'Education aux syndicats du secteur et à la FNAPE concernant le réaménagement de l'année scolaire suite à l'institution du week-end semi-universel, ne seront appliquées qu'à partir de l'année scolaire 2010 -2011. C'est la conclusion à laquelle est parvenu le premier responsable du secteur après avoir connu l'avis des syndicats conviés hier à une réunion de concertation et de coordination à ce sujet. Les travailleurs du secteur ainsi que tous les élèves auront un week-end entier. C'est-à-dire les journées du vendredi et du samedi, accordées à tous les travailleurs de la fonction publique. Et au lieu du lundi après-midi, les élèves seront désormais au repos le mardi après-midi. Pour ce qui est des quatre heures de cours dispensés, la matinée de chaque jeudi, le ministre a souligné que la répartition de ces heures se fera sur les quatre jours de cours, à savoir dimanche, lundi, mercredi et jeudi. «Le travail sera confié à une équipe de pédagogues, pour parvenir à une répartition irréprochable», c'est qu'a affirmé le ministre tout en tenant compte de l'opinion de tous les syndicats participant à cette rencontre, notamment l'UNPEF, le SNAPAEST, le CNAPEST, le SNTE, le SATEF et le SNAPAP. Une décision favorablement accueillie par ces organisations syndicales, qui ont d'emblée et à l'unanimité souligné que la proposition initiale du ministre d'organiser l'année scolaire en 35 semaines de cours et la réduction de 15 minutes la durée du cours dans chaque matière était une bonne méthode mais qui nécessitait beaucoup plus de temps pour mieux l'étudier, du fait qu'elle est difficile de mettre en œuvre sur le terrain, dans les plus brefs délais. Prenant acte de tous les avis, le ministre s'est engagé a installer juste après le Ramadhan une commission pour l'étude des propositions pour le réaménagement de l'année scolaire. «Cette dernière étudiera au détail près toutes les suggestions faites en prévision de la rentrée scolaire de 2010», a souligné le ministre estimant que son département ne peut pas se permettre d'engager des mesures sans en être sûr de leurs répercussions. Surtout lorsqu'il s'agit d'une institution aussi grande et importante que l'école algérienne, comptant à la prochaine rentrée scolaire plus de 8.113.000 élèves. Le ministre a indiqué que certaines propositions feront l'objet d'expériences pilotes. Ces dernières seront menées au niveau de quelques collèges et lycées à travers le pays. «Je veille à ce que les intérêts des élèves soient garantis», a déclaré le ministre, soulignant que c'est l'objectif recherché par ces expériences. Quant au maintien de la date de l'année scolaire, le ministre a souligné qu'elle aura lieu le 13 septembre prochain et que son département ne procédera à aucun changement. «La rentrée scolaire dans tous les pays du monde se fait au mois de septembre. Je ne vois pas pourquoi l'Algérie se distinguerait des autres», a précisé le ministre répondant à toutes les spéculations quant au report de la rentrée scolaire.