Photo : Makine F. Le spectacle de l'humoriste français Dieudonné a redonné sa magie à l'activité nocturne dans la capitale. Le quartier El Kettani de Bab El Oued a connu un embouteillage monstre occasionné par la soirée que l'artiste a animé à la salle Atlas, jeudi dernier au soir. Cette manifestation est initiée par les sociétés «Adrénaline» et «Bluecorp». Une foule nombreuse s'est déplacée à ce spectacle de deux heures. Actualité politique certainement oblige, les thèmes de tous les sketchs présentés par L'humoriste et acteur français M'bala M'bala plus connu sous le nom de Dieudonné ont une relation directe ou indirecte avec la situation en territoire occupés et par la même avec les actions meurtrières israéliennes quotidiennes contre la Palestine. L'humoriste ne s'est pas gêné pour le dénoncer par le rire soulevant des applaudissements enthousiastes. Dieudonné laisse éclater son inspiration sur les méfaits du sionisme en Palestine et dans le monde entier. Mais Dieudonné n'aborde pas que ce sujet, Il met à profit son passage à Alger pour reprendre le spectacle qu'il a mis sur scène récemment, «Sandrine» qui relate l'éternelle relation homme-femme. Par le rire, Dieudonné réussit à relativiser les problèmes de l'existence. Jamais la salle Atlas depuis sa réouverture n'a connu autant de monde. Le spectacle est à guichet fermé. De très nombreux citoyens en possession de leur ticket n'ont pu avoir accès à cet espace. Les billets sont pourtant cédés entre 2000 et 2500DA. Les spectateurs titulaires des billets d'entrée à 2500DA n'ont pu accéder aux premiers sièges, provoquant des échauffourées dans la salle. Un autre point noir, la défection complète de la sonorisation, rendant les paroles de l'humoriste inaudibles. Aucun effet sur l'artiste qui avec humour et talent maîtrise la situation et fait patienter le public le temps de remédier à cet incident technique. Le spectacle sera clôturé par un immense hommage rendu à la cause palestinienne. L'artiste déclame un poème chargé d'émotion à la gloire du peuple de Palestine, illustrant ses souffrances et ses douleurs, inspiré du célèbre chanteur Claude Nougaro.