Une cérémonie de sortie de huit nouvelles promotions au titre de l'année 2011-2012 s'est déroulée, dimanche, à l'Ecole supérieure du matériel d'El Harrach (Alger), en présence du directeur central du matériel le général-major Ali Akroum. Il s'agit de la 28e promotion des officiers d'état-major, de la 60e promotion des officiers de perfectionnement, de la 14e promotion des officiers d'application, de la 4e promotion des officiers de carrière de formation spéciale et de la 2e promotion des élèves officiers LMD (licence-master-doctorat). Il s'agit également de la 39e promotion du brevet militaire professionnelle, deuxième degré (BMP2), de la 73e promotion du brevet militaire professionnelle, premier degré (BMP1), et de la 39e promotion des sous-officiers deuxième degré. Dans une allocution, le commandant de l'école supérieure du matériel d'El Harrach, le colonel Hamadi Benaissa, a indiqué que la formation scientifique et pédagogique dispensée à ces promotions était de nature « à élever le niveau de formation pour pouvoir prétendre atteindre le niveau des grandes écoles ». Il a ajouté qu'être en phase « avec l'évolution dans le domaine technologique est une des priorité des hautes autorités de l'armée » pour faire face aux défis futurs, « en œuvrant à la professionnalisation de notre armée, en s'adaptant aux nouvelles technologies et en assurant un encadrement de qualité ». En marge de cette sortie de promotions, le général-major, Ali Akroum, a assisté à une présentation de projets de fin d'études réalisés par les élèves officiers de la promotion sortante et visité une exposition d'appareils et d'équipements militaires dans l'enceinte de l'école supérieure du matériel d'El Harrach. Les promotions ont été baptisées du nom du martyr Mohamed El Aichaoui. Né à Boumerdès en janvier 1921, il rejoint la Parti du peuple algérien (PPA), au sein duquel il gravit les échelons et avec lequel il participe activement aux événements du 8 Mai 1945. Le martyr Mohamed El Aichaoui s'est aussi exercé au journalisme en traduisant les articles du journal « Saout El Ahrar », diffusés en langue arabe. En 1950, alors qu'il effectue un stage de perfectionnement en journalisme, il fait la connaissance du défunt président Mohamed Boudiaf et du martyr Didouche Mourad. arrêté et torturé puis transféré dans la prison de Tizi Ouzou. Condamné à 18 mois de prison, le martyr passe sa détention entre les prisons de Serkadji et de Berouaguia. A sa sortie de prison en 1956, il rejoint les rangs de l'Armée de libération nationale (ALN) dans la Wilaya 4 historique, dans le service d'information. Le martyr Mohamed El Aichaoui est tombé au champ d'honneur en 1959 lors d'un accrochage avec l'armée coloniale dans la zone 2 de la Wilaya 4.