Le parquet général près la cour de Relizane a démenti, mercredi, les déclarations du militant des droits de l'Homme, Mohamed Smaïn, concernant « les mauvaises conditions de détention et la maltraitance des prisonniers » dans l'établissement pénitentiaire de Relizane. Dans un communiqué de presse, le parquet général près la cour de Relizane a précisé qu'« après avoir pris acte du contenu de la conférence de presse, tenue par le dénommé Mohamed Smain, mardi à Alger, au cours de laquelle il a évoqué les mauvaises conditions de détention et la maltraitance des prisonniers dans l'établissement pénitentiaire de Relizane, il a décidé de publier des précisions pour éclairer l'opinion publique ». Dans ce contexte, le parquet général a souligné que « le concerné tente de tromper l'opinion publique en présentant des informations qui ne reflètent pas l'état de l'établissement pénitentiaire où il purgeait sa peine dans une salle où le nombre de détenus ne dépassait pas 10 personnes avant d'être libéré après avoir bénéficié de la grâce présidentielle ». L'établissement pénitentiaire en question, ajoute la même source, « dispose de 5 médecins généralistes, 2 chirurgiens dentistes et 8 psychologues ». Au sein de cet établissement, des sessions de formation professionnelle sont organisées au profit de 376 stagiaires au moment où 325 suivent un enseignement général dont 21 ont été admis à l'examen du baccalauréat et 21 au brevet d'enseignement moyen (BEM), a souligné le parquet général de la cour de Relizane avant d'ajouter que « 11 autres prisonniers suivent un enseignement à distance à l'université de la formation continue ». L'établissement pénitentiaire dispose également d'espaces et de structures pour l'exercice d'activités sportive, culturelle et de loisirs ». Le parquet général près la cour de Relizane a affirmé en outre que « le concerné bénéficiait de consultations médicales et d'un suivi pour son diabète ». « Toutes ces mesures ont été arrêtées dans le cadre de la protection des droits de l'Homme et de leur concrétisation sur le terrain comme l'attestent les organisations internationales et nationales qui se sont rendues dans les prisons ainsi que les médias et les acteurs de la société civile activant au niveau des établissements pénitentiaires, à travers tout le territoire national ».