Ces dernières années on voit de plus en plus d'entraîneurs étrangers débarquer dans le football national. En effet, la plupart des clubs de l'élite notamment ceux qui occupent le haut de la hiérarchie privilégient la piste de l'entraîneur venu d'ailleurs. Pour la saison 2012/2013 qui se profile à l'horizon, la moitié des formations de Ligue 1 professionnelle a misé sur des étrangers, des Français pour la plupart. Ils ont pour noms Velud (ESS), Alain Michel (JSMB), Gamondi (USMA), Arena (CRB), Liewig (MCA), Fabbro (JSK), Lemerre (CSC) et Eymael (MCO). Evidemment, ce choix délibéré ne fera certainement pas les affaires du produit local de plus en plus marginalisé. Est-ce à dire qu'avec l'avènement du professionnalisme les techniciens algériens n'ont plus le vent en poupe ? Le débat continue de plus belle sur l'entraîneur local et celui étranger, et les choix des clubs en cette phase de préparation d'une nouvelle saison. Pour Rebbouh Haddad, le n°2 usmiste, « entraîneur étranger ne veut pas dire forcément bon entraineur. Nous avons eu l'occasion de le constater la saison dernière à l'USMA où nous avions recruté Hervé Renard avant de ramener Didier Ollé Nicolle. Croyez-moi, il y a une différence de taille entre ces deux entraîneurs. Si le premier avait apporté un grand plus à l'équipe, le second, en revanche, a complètement échoué. Comme quoi, parfois, on peut se tromper » a-t-il reconnu. Toujours est-il que le responsable de la formation de Soustara ne cache pas sa préférence pour l'entraîneur étranger. « A mon avis, les techniciens étrangers sont à jour par rapport aux technologies modernes dans le sport. Ils apportent de nouvelles méthodes de travail. Ils suivent régulièrement des stages de perfectionnement. Ce qui est loin d'être le cas pour nos entraîneurs qui, pour la plupart, n'ont pas cette possibilité » dira-t-il avant de poursuivre : « Sinon, il faudrait reconnaître que nous aussi, en Algérie, avons de très bons entraîneurs ayant fait leurs preuves partout où ils sont passés ».