Les résultats des études effectuées depuis plus d'une année sur les effets des glissements de terrain ne sont pas inquiétants. Ce phénomène avait mis pourtant en émoi toute la population ainsi que les autorités locales et centrales. Ces études effectuées par les bureaux TTI et ANTEA (France) et Hydro Environnement (Algérie) l'ont confirmé. Il en résulte que seuls deux hectares sur les dix, soit la partie urbaine de cette localité d'Ain El Hammam est concernée par ce phénomène. Ce qui ne manquera pas de rassurer les responsables locaux. Aussi, pour endiguer ce problème, les bureaux suscités préconisent diverses solutions. A commencer par le confortement par le bas des terrains touchés en mettant en place des parois dites parois berlinoises. Cela consiste à faire, depuis la surface, avant tout creusement, une partie de soutènement : pieu, poteau moulé ou préfabriqué qui assurera l'équilibre des efforts de butée (en pied) et de poussée (tirants ou butons multiples). Ensuite, on creuse par tranches horizontales (un à quelques mètres selon la tenue des terres) et on complète le soutènement : pose des butons ou des tirants sur les appuis verticaux déjà en place, blindage des talus dégagés entre les appuis verticaux. Comme il est suggéré de mettre en place un réseau de drainage des eaux pluviales pour éviter que ces dernières ne s'infiltrent dans la terre et la rendent plus effritée qu'elle ne l'est. Ceci comme premières mesures avant de passer ensuite à une autre phase pour tenter de conforter toute la zone et surtout sécuriser les infrastructures de base en amont et en aval du boulevard Amirouche, partie centrale de la ville la plus touchée.