La compétition officielle, qui est organisée sous le slogan « Dignité et humanisme », honore exclusivement le cinéma algérien, notamment les films qui traitent de la révolution algérienne. Les autres films seront projetés dans le cadre d'autres activités du festival, dont un panorama du cinéma mondial et le volet concernant les films primés lors des festivals internationaux. Le cinéma syrien sera à l'honneur lors de cette édition notamment, à travers la projection de films cultes retraçant les principaux évènements ayant marqué l'histoire syrienne. Cette année, quatorze pays prennent part à cette édition, des pays arabes, africains et européens. On notera en outre la participation des films « Dima brandou » de Reda Bahi ; « Après le déluge » d'Acheref Nader ; « Androumane minefahm oua lahm » de Az El Arab Aloui ; « Silence glacial » de Gerardo Hirio ; « Istanbul, ne m'oublie pas » de L'hani Abou Saàd et beaucoup d'autres. Le film de fiction « Kedach ethabni », (combien tu m'aimes), de Fatma-Zohra Zamoum, qui s'inscrit dans le registre du drame social, traite de multiples facettes sociales. Le film se place dans le registre des sentiments, ceux de la vie de famille et ceux qui unissent des êtres. De ce fait, la distribution colle aux personnages, à leur peau mais aussi à leur intériorité. Souvent absents dans le secteur du 7e art, les enfants et les personnes âgées sont des trésors d'imagination et d'anticonformisme. Les uns sont trop petits pour mentir sur leurs désirs, et les autres sont trop âgées pour dissimuler leurs frustrations. Plusieurs comédiens prennent part à cette production en l'occurrence Racim Zennadi, Nadjia Debbahi Laraf, Abdelkader Tadjer, Nourredine Alane, Louiza Habani, Mohamed Lotfi Draiaia, Loubna Bouchloukh, Mohamed Bounoughaz, Zahir Bouzrar. « Kedach ethabni », donne à voir une chronique de la vie quotidienne, dans un quartier des hauteurs d'Alger à savoir Djebel Koukou. Il convient de signaler, par ailleurs, que « Kedach ethabni » est le second long métrage de la réalisatrice Fatma-Zohra Zamoum, après « Z'har », film réalisé en 2005.