L'opération de révision des listes électorale, qui débute aujourd'hui, se déroulera jusqu'au 31 octobre 2012. Elle suit toujours exceptionnellement la convocation du corps électoral par le président de la République. Ce dernier avait procédé, le 1er septembre, à la signature du décret portant convocation de celui-ci pour jeudi 29 novembre 2012 en vue de l'élection des membres des APW et des APC. Celles-ci sont déjà fin prêtes pour cette opération classique. La révision ordinaire des listes s'effectue au cours du dernier trimestre de chaque année. Afin d'inciter les gens à s'inscrire sur les listes, des SMS seront envoyés ces jours-ci aux abonnés de la téléphonie mobile. C'est en fait une mise à jour du fichier électoral qui subit des changements. "Les citoyennes et citoyens non inscrits sur les listes électorales âgés de 18 ans révolus le jour du scrutin sont invités à s'inscrire sur la liste électorale de leur commune de résidence", avait indiqué un communiqué du ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales. Il appelle également les électeurs ayant changé de résidence à demander leur radiation de la liste électorale de leur ancienne commune pour leur inscription sur la liste électorale de leur nouvelle commune. Dans une seconde étape, des électeurs suite à un décès doivent être également rayés des listes. Le ministère rappelle que toute demande d'inscription doit être appuyée par la présentation de documents énumérés dans le détail. Les listes électorales sont un enjeu majeur. Une méticuleuse préparation est une garantie pour mettre fin à la suspicion qui a toujours entouré l'organisation des élections dans notre pays. A la veille de chaque scrutin, des formations politiques mettent en doute cette volonté. L'apurement du fichier électoral est un préalable qu'elles mettent en avant et les dernières législatives n'ont pas été épargnées notamment avec les accusations du PT visant l'inscription tardive de militaires sur les listes de la wilaya de Tindouf. Pour donner plus de crédibilité aux différents scrutins, l'Etat a multiplié les signes qui indiquent que le fichier électoral est soumis à un contrôle rigoureux sous l'égide du pouvoir judiciaire. 1.541 magistrats, un pour chaque commune, ont été ainsi désignés pour le rendez-vous du 29 novembre. Une commission, présidée par un magistrat est composée du P/APC, du SG de l'APC et de deux électeurs désignés par le magistrat président de la commission, sera installée au siège de l'APC. Elle procédera à l'authentification des listes des électeurs inscrits dans la circonscription, des actes de procuration et des signatures des électeurs portées sur les formulaires des candidats issus des listes indépendantes. Les magistrats président les commissions électorales de wilaya et figurent également dans la composante de la commission nationale de supervision des élections. Ces magistrats désignés par le président de la République se veulent un autre gage de transparence.