A son arrivée à Damas, Ali Akbar Salehi a affirmé à la presse qu'il allait « consulter » les dirigeants syriens sur la crise, ajoutant que son règlement se ferait « uniquement à l'intérieur de la famille syrienne ». M. Salehi a, en outre, regretté l'absence de l'Arabie saoudite à une réunion, lundi au Caire, du « Groupe de contact » régional sur la Syrie (Iran, Egypte, Turquie et Arabie saoudite). Lors de cette rencontre, l'Iran a appelé à l'envoi des « observateurs » des 4 pays et appelé « à un arrêt simultané des violences par les parties en présence, à un règlement pacifique sans intervention étrangère et à un arrêt de l'aide financière et militaire à l'opposition syrienne ». De son côté, le président syrien, Bachar al-Assad, a affirmé que la Syrie était visée par une guerre contre « l'axe de résistance ».