Le chef de la diplomatie iranien sera aujourd'hui à Damas où il aura des entretiens avec son homologue syrien, Walid Mouallem Le ministre iranien des Affaires étrangères, Ali Akbar Salehi, est attendu aujourd'hui à Damas pour des entretiens avec les responsables syriens, selon des sources officielles. Téhéran a proposé l'envoi d'observateurs régionaux lors de la première réunion du «groupe de contact» quadripartite sur la Syrie (Iran, Egypte, Turquie, Arabie Saoudite), en l'absence d'un représentant saoudien, selon les médias officiels iraniens et égyptiens. Les ministres des Affaires étrangères des trois pays présents n'ont cependant pas pris d'autre décision que celle de poursuivre leurs consultations en marge de l'Assemblée générale de l'ONU fin septembre à New York, a expliqué l'agence égyptienne Mena. «Nous avons échangé nos points de vue pour aboutir aussi vite que possible à un plan pour mettre fin au bain de sang en Syrie», a déclaré le ministre égyptien des Affaires étrangères, Mohammed Kamel Amr, cité par l'agence, tout en précisant: «Il est trop tôt pour dire que nous avons conclu quoi que ce soit de précis». M.Amr n'a pas vraiment expliqué l'absence de son homologue saoudien, se contentant de dire qu'il avait «déjà d'autres engagements». L'Arabie Saoudite avait pourtant participé aux rencontres préparatoires à la réunion, fruit d'une initiative du président égyptien Mohamed Morsi. Le ministre turc des Affaires étrangères, Ahmet Davutoglu, a estimé que la participation de Riyadh était cruciale: «Les consultations avec l'Arabie Saoudite sont nécessaires parce que le royaume est un acteur clé dans la recherche d'une solution à la crise syrienne». L'Egypte, la Turquie et l'Arabie Saoudite ont appelé au départ du président syrien Bachar Al Assad, qui fait face depuis 18 mois à une révolte transformée en conflit armé, mais l'Iran soutient Damas et accuse Ankara et Riyadh d'apporter une aide militaire et financière aux rebelles. Pour tenter de faire taire les armes, le ministre iranien des Affaires étrangères, Ali Akbar Salehi, a proposé l'envoi d'observateurs des quatre pays, malgré l'échec de missions similaires sous l'égide de la Ligue arabe cet hiver puis de l'ONU ces derniers mois, selon l'agence Irna et la télévision iranienne. M.Salehi a aussi «appelé à un arrêt simultané des violences par les parties en présence, à un règlement pacifique sans intervention étrangère et à un arrêt de l'aide financière et militaire à l'opposition syrienne», selon Irna. De retour de Damas après une mission de quatre jours, l'émissaire international pour la Syrie Lakhdar Brahimi a participé à la réunion, selon un diplomate arabe. Par ailleurs, l'Iran semble s'engager de plus en plus activement dans la recherche d'une issue au conflit en Syrie. Ainsi, après avoir participé à la rencontre du groupe de contact quadripartite au Caire, le ministre iranien des Affaires étrangères, Ali Akbar Salehi, est ainsi attendu aujourd'hui à Damas pour des entretiens avec les responsables syriens, selon des sources officielles. M.Salehi doit rencontrer ce matin son homologue Walid Mouallem, a-t-on indiqué de même source, sans autre précision. Cette visite intervient après la réunion lundi au Caire du «groupe de contact» régional sur la Syrie (Iran, Egypte, Turquie et Arabie Saoudite), en l'absence d'un représentant de Riyadh mais en présence du médiateur international Lakhdar Brahimi. Lors de cette rencontre, M.Salehi a «appelé à un arrêt simultané des violences par les parties en présence, à un règlement pacifique sans intervention étrangère et à un arrêt de l'aide financière et militaire à l'opposition syrienne», selon Irna. Téhéran a démenti d'autre part hier l'envoi en Syrie de Gardiens de la révolution (Pasdaran), la force d'élite du régime iranien, au lendemain de déclarations du commandant en chef des Pasdaran, qui avait évoqué une mission de conseil en Syrie et au Liban.