Le septième Festival national du théâtre professionnel, qui s'est achevé jeudi dernier au Théâtre national algérien (TNA) Mahieddine-Bachtarzi, a permis à de jeunes comédiens talentueux de faire étalage de leur savoir-faire tout comme il a récompensé les pièces présentées, près d'une semaine de compétition, par le théâtre régional. La pièce théâtrale « Iftirad ma hadatha fiâlen » du réalisateur Lotfi Bensbaâ, présentée par la troupe du Théâtre régional d'Oum El Bouaghi s'est adjugé le grand prix du festival. Le théâtre régional d'El Eulma, qui a présenté la pièce « Hamlet » du réalisateur Rabia Guechi, a remporté le prix du jury. Ce dernier a attribué le prix de la meilleure interprétation masculine à Moussa Lakrout du Théâtre régional de Sidi Bel Abbès pour son rôle joué dans la pièce « Que vas-tu faire maintenant ? ». Mebarkia Khamssa a obtenu le prix de la meilleure interprétation féminine pour son rôle d'Ophélia dans « Hamlet ». Le prix de la meilleure scénographie a été attribué à Hamza Djaballah du Théâtre régional de Sidi Bel Abbès, tandis que le prix de la meilleure musique authentique est revenu à Salah Smaini du Théâtre régional de Guelma. Mohamed Bourahla du Théâtre régional de Skikda s'est adjugé le prix du meilleur texte pour la pièce « Le roi joue ». Hicham Farfah a été élu meilleur comédien. Lydia Laârini du Théâtre régional de Annaba a remporté le prix de la meilleure comédienne, tandis que le prix de la meilleure réalisation, il a été attribué à Ahmed Rezzak du Théâtre régional de Guelma pour sa pièce « Le printemps de Rome ». La septième édition du Festival national du théâtre professionnel, qui a permis l'émergence de jeunes comédiens ainsi que de metteurs en scène, a été aussi une aubaine pour les amateurs du quatrième art de renouer avec le théâtre. En effet, le public algérois a eu le loisir d'assister durant une semaine aux pièces présentées par des troupes théâtrales algériennes et étrangères. Beaucoup de thématiques ont été abordées. A titre indicatif, la pièce « Hasla » est une comédie sociale qui raconte la spirale du monde du travail, « Nissae bila malamih » lève le voile sur l'autoritarisme d'une société qui considère comme criminelles trois jeunes filles, victimes de viol, alors que « Imraa Min Warak » raconte l'histoire de l'épouse d'un écrivain qui fait une dépression nerveuse en apprenant que son mari appelait « Meriem » l'héroïne de ses romans. Il est à noter que la septième édition du Festival national du théâtre professionnel à laquelle ont pris part dix-sept troupes théâtrales régionales a été marquée par la qualité de la scénographie.