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Crèches et baby-sitters à la rescousse
Lorsque maman travaille
Publié dans Horizons le 02 - 10 - 2012

Le réveil sonne. On quitte difficilement son lit douillet. Une fois debout, on enchaîne des gestes que l'on a acquis tout jeune : douche, petit déjeuner, rangement... avant de rejoindre son lieu de travail. Un réveil bien actif que l'on a du mal à retrouver après les vacances. Les mères de famille vont aussitôt retourner au challenge éternel qui consiste en cet équilibre sacré entre la carrière et l'entretien de son foyer. Pour les jeunes mamans, la tâche s'avère un peu plus compliquée. « Etant un couple actif, nous cherchons à chaque rentrée un endroit où laisser notre enfant », nous dira Nora. Un problème qui se pose aux milliers d'autres mamans qui travaillent et qui doivent laisser leurs enfants à la rentrée. La question est comment faire pour « caser » son enfant avant de reprendre le travail ? Et quels sont les critères pour choisir l'endroit où il va passer toute sa journée ? Pour Assia, le choix est mûrement réfléchi. « Il s'agit de l'éducation de mon enfant, j'ai donc fait plusieurs crèches avant d'en choisir une. J'ai pris compte de la distance entre la crèche et la maison mais l'hygiène et le menu sont aussi très importants », dit-elle. Le choix de la crèche commence, pour certaines mamans, une année à l'avance. Fadhila, mère de deux garçons, raconte cette mission : « Mes collègues m'ont souvent parlé de crèches ayant un programme éducatif intéressant, mais je me fie rarement aux brochures de ces établissements, je préfère voir de mes propres yeux, et pour cela, je n'ai pas hésité à y débarquer à des heures différentes de la journée pour être sûre que mon enfant sera bien pris en charge ». Assia rejoint son avis : « Nous n'hésitons pas à payer d'importantes sommes d'argent pour que nos enfants intègrent une bonne crèche mais pour cela nous n'accepterons pas qu'on leur apprenne n'importe quoi ou qu'ils vivent dans un environnement qui manquerait de propreté ». L'hygiène, le programme éducatif, la nourriture, la distance ou encore le prix, les mamans ne laissent rien au hasard. Pour d'autres, la confiance est le premier critère, comme pour Rania, une traductrice. « Après mon congé de maternité, j'ai dû rejoindre mon travail, contrainte de laisser ma fille alors qu'elle n'avait pas encore 6 mois », dit-elle. Mais pour cette jeune maman, l'idée de la garderie ou de la crèche est inacceptable. « Laisser son enfant à des étrangers est un cauchemar, en tout cas avant l'âge de 3 ans ». Cela dit, Rania n'est pas la seule qui appréhende ces établissements même si les prestations de ces derniers sont à la hauteur. « Lorsque je dois m'absenter de la maison, je laisse mon enfant en compagnie d'un membre de la famille. Ma mère, ma belle-mère ou mes sœurs m'offrent leur services de baby-sitting », dit-elle. Cependant, ces mamans remarquent très souvent le changement de comportements de leurs enfants (turbulence, pleurs sans raisons...)
L'ENFANT S'AGITE QUAND IL PERD SES REPERES
Ces dernières sont parfaitement expliquées. Selon Mme Fekrache, directrice du Centre d'application psychologique, l'enfant s'agite lorsqu'il perd ses repères. « Même à un très jeune âge, l'enfant s'habitue à un endroit, à des visages et à des voix. C'est comme ça qu'il construit ses premiers souvenirs, c'est pourquoi il vaut mieux éviter de multiplier les nounous ». Laisser son enfant chez une personne de son entourage reste, certes, le choix de beaucoup de mamans algériennes, mais hélas, cela entraîne souvent chez les mamans un sentiment de jalousie ou de culpabilité. Le cas de Zahra, maman de deux enfants, travaillant comme secrétaire dans le secteur privé, appuie cette théorie. « Mes enfants ont grandi dans le giron d'une autre femme, j'essaie de passer du temps avec eux, mais j'ai toujours senti qu'ils préfèrent leur baby-sitter. Les enfants vont là où ils trouvent la tendresse et avec le stress du travail et la charge de ma famille, je crains de ne pas avoir été présente. Aujourd'hui mes enfants m'appellent par mon prénom et appellent leur nourrice maman ». Notre spécialiste nous ouvre les yeux sur une autre explication à ce phénomène. Selon elle, « pour un enfant, le mot maman est un simple assemblage de syllabes qu'il utilise pour désigner les personnes qui prennent soin de lui et qu'il voit souvent. Ce n'est qu'après l'âge de 2 ans qu'il commence à reconnaître ses vrais parents ». L'impact des heures passées chez la baby-sitter reste inévitable tant que la maman travaille. Le mieux, selon Mme Fekrache, est de bien choisir la personne qui garde l'enfant, que ce soit chez elle ou dans une crèche. Elle va jusqu'à conseiller aux parents de « publier une annonce et avoir un entretien pour étudier les facultés de la personne ».


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