Le mondial de football en Afrique du Sud est venu mettre de l'ombre aux activités culturelles. C'est pourtant dans ce vaste espace que se retrouvent tous les folklores et musiques du Pays. L'heure est aux improvisations à qui mieux chantera le onze national. Allez les Verts… une nouvelle thématique qui semble s'installer dans les mœurs. Désormais, on ne vit que pour le soccer version équipe nationale. Même les paroliers et musiciens accordent leurs violons pour distiller ce nouveau lyrisme. C'est en chantant qu'on devient chanteur dirait l'adage, nombre de groupes musicaux s'adonnent à des parades de ‘'One Two Three, viva l'Algérie'' comme pour éveiller le bon génie. A Johannesburg, c'est déjà parti. La merveilleuse troupe targuie en costume traditionnel vient de donner la réplique aux danses Zoulous sous les sons de vuvuvelas. Cette symbiose africaine couve de meilleurs jours. Dans la foulée de cet immense événement footballistique, la musique retrouve ses droits dans l'inspiration. Il y aura des nouveautés au lendemain du mondial, l'équipe nationale vient d'imposer aux chanteurs algériens un nouveau texte qui traite de la culture algérienne sur le magnifique tapis vert. A chaque prouesse par joueur algérien, il y a la remontée des fans pour mettre en composition des slogans devenus désormais sujet à chants. Il suffit de voir pour croire, des milliers d'Algériens arborant des fringues multicolores, se fondent dans les stades sud africains pour chanter l'Algérie. Ces artistes itinérants reviendront avec le sentiment d'avoir accompli la bonne mission culturelle sur le continent. Demain est un autre jour. Le football et la musique restent à jamais liés a la Samba, à la Lambada, au Tango et au Rai… Il aura fallu attendre vingt quatre ans pour refaire le chemin de retour. Dès le coup d'envoi de la coupe du Monde, Cheb Khaled avait la part des choses en chantant pour l'Afrique, le fameux répertoire « di-di ».