Tout le monde sur un pied d'égalité ! Parole au terrain. Dans ce troisième match du premier tour du mondial et au coup de sifflet des arbitres pour l'entame, à la même heure, l'empreinte de l'Algérie remontera le temps pour s'imposer aux milliards de téléspectateurs, aux centaines de milliers de présents en Afrique du Sud, à tous les dirigeants et joueurs des “32” et des autres pays non qualifiés. Tout le monde posera un regard sur sa montre pour se rappeler que l'éthique (jouer à la même heure pour éviter la combine), a été imposée à la FIFA après le complot germano-autrichien de 82 quand Belloumi et ses frères avaient banni le cliché du “petit” poussant les “géants” à faire dans la tricherie. L'Algérie dicte sa première loi dans l'International Board de la FIFA. Une belle performance au service du football universel. Saâdane revient 2010. Belloumi, Madjer ne jouent plus. L'Algérie des Ziani, Chaouchi se retrouvent, de nouveau, dans une phase finale d'un mondial après un coup d'assommoir sur la tête de l'Egypte prétentieuse avec un grand Chaouchi devenu étoile à Oumdourman. Le foot est capricieux. Chaouchi fait des “siennes” contre l'Egypte en CAN en Angola. La “colère” de Chaouchi sera payante contre Codjia et la CAF juste après l'extinciton des feux sur la CAN-2010. L'Algérie, suite au penalty égyptien exécuté de façon anti-réglementaire, force, encore une fois, la FIFA à se réunir pour interdire toute feinte dans le tir d'un penalty. Chaouchi a pris certes un carton rouge mais a contribué à changer un règlement. Au coup d'envoi des matches de cette fin du premier tour, l'Algérie exhibera une troisième carte, celle-ci, gagnée par Raouraoua dans la libération des joueurs dits “binationaux”. Désormais, qu'ils soient maghrébins, africains ou d'autres régions du monde, les joueurs nés en dehors de leur pays d'origine sont libres de choisir les couleurs à défendre. Raouraoua, par cette proposition devenue loi, a mis fin à de graves déperditions et autres disparités choquantes. Belloumi, Chaouchi et Raouraoua seront présents ce mercredi à l'heure “unique” dans tous les esprits de ce mondial. La FIFA, quant à elle, se doit de signaler, droits d'auteur obligent, dans l'index de son International Board le nom de l'Algérie qui a amendé les lois du football. Un dû. Un acquis (trois) éponyme !