L'ampleur de la criminalité féminine a poussé les différents services de sécurité à mobiliser des femmes pour leurs descentes et autres interpellations. Elles ont été affectées au sein des groupes chargés de la lutte contre le crime organisé. En civil, elles participent activement aux patrouilles avec leurs collègues hommes au cours desquelles ils se font passer pour des couples discrets. Des femmes policiers et gendarmes sont même chargées de mission d'infiltration de réseaux criminels. En outre, le commandement de la Gendarmerie nationale a mobilisé des femmes dans les sections de recherches des différents groupements territoriaux de la GN. Beaucoup d'affaires liées aux rapts d'enfants ont été élucidées grâce à la contribution des femmes gendarmes. En plus d'infiltrer des réseaux de trafic de mineurs, il y a eu des opérations d'infiltration de réseaux de prostitution, d'émigration clandestine ou de contrebande. Du côté de la police, des femmes policières sont engagées dans des unités d'intervention et même dans les brigades antiémeutes chargées de l'ordre public. « Des policières participent dans des descentes pour assurer la fouille corporelle des femmes suspectes », explique un cadre à la DGSN.