Magique. Les téméraires qui ont bravé le froid de ces derniers jours pour assister aux spectacles tracés dans le cadre de la 4e édition du festival culturel international de la danse contemporaine, qui s'est achevée le 22 du mois en cours au Palais de la culture, Alger, en ont eu pour leur déplacement. Ils sont repartis sous le charme, encore imprégnés de cette atmosphère si particulière créée par les danseurs du Ballet national qui illuminent de leur talent chaque mouvement effectué. « Merci de nous avoir permis de passer un si bon moment ». Un spectateur félicite les organisateurs pour avoir su délecter ces génies de l'imaginaire. « Ils m'ont fait perdre, d'entrée, tous mes points de repère. Ces danseurs ont exposé la vie intérieure de l'Homme. Ses joies et ses peines. Sa vie au quotidien. Ici, la danse prend l'ascendant sur la technique, mais la magie opère toujours. Ce spectacle est vivant et n'est pas issue d'un seul cerveau mais symbolise magnifiquement le travail d'équipe et l'ouverture d'esprit des danseurs Sofiane Drici, Naïma Zerkani et Abd Essamed Seddouki. En quittant la salle, ramené aux dures réalités de la météo, chacun avait en tête les musiques originales et l'interprétation hors du commun des danseurs. Cela permettant de prolonger ce spectacle en fredonnant des airs qui charment l'inconscient. On se met au aguets pour le spectacle, tous les sens en éveil. On suit la chorégraphie, ombre, silhouette, transparence. Puis, la musique s'infiltre lentement sur la scène et dans la salle. Devant un décor presque nu, disposé en cercle et qui se prolonge dans la salle. Dans ce même espace, pas de bruit, pas un mot, pas de sonnerie, pas un geste. Le rêve s'installe pendant pendant près de 20 minutes. Chapeau bas au Ballet national algérien. Interprétation et passage brillants, rassurants et surtout indispensables.