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Les professionnels de la filière dattes rencontrent M. Benaissa : «N'attendez pas tout de l'Etat»
Publié dans Horizons le 27 - 06 - 2010

Photo : Slimene S.A. L'Algérie qui exporte actuellement environ 12 mille tonnes de dattes pourra dépasser les 50 mille tonnes dans quatre ans.
Afin de relever ce défi, le président du Comité interprofessionnel de la filière (CID), Salim Haddoud, intervenu hier lors d'une réunion avec le ministre de l'Agriculture et du Développement rural, a affirmé qu'il faut, d'abord, résoudre les problèmes du financement, de la labellisation, de l'exportation et l'appui technique de la protection phytosanitaire. Quatre groupes de travail ont été constitués à cette fin par le CID récemment installé.
«Il y a 40 ans, on exportait 40 mille tonnes. On les a perdues au profit de nos voisins alors qu'il y a une préférence pour le marché algérien», a relevé M. Haddoud. Un exportateur a évoqué la lenteur dans les opérations de dédouanement. «Les containers des dattes doivent passer par le scanner du port et cela retarde beaucoup l'opération d'exportation», indique cet opérateur.
De son côté, le ministre a précisé qu'il n'y a pas que «Deglet Nour» qu'on peut exporter. «Dans certains marchés internationaux, la datte que l'on jette dans certains endroits du Sud est considérée comme un produit de premier choix», a souligné Rachid Benaïssa. «On produit annuellement presque 600 mille tonnes de dattes de différentes sortes.
Il faut faire connaître cette production à l'intérieur et à l'extérieur du pays et si vous rencontrez des problèmes, faites-les nous connaître pour qu'on puisse vous aider», a proposé M. Benaïssa aux professionnels. Le premier responsable du secteur a, en outre, rappelé les différentes activités menées par le CID en relation avec les pouvoirs publics. Il a cité l'élargissement du crédit bonifié (RFIG) aux exportateurs et son extension à 18 mois (au lieu de 12) afin de coïncider avec les délais de rapatriement des fonds. «Mais, il ne faut pas oublier que le RFIG est un crédit saisonnier et non pas un don. C'est aussi un instrument et non pas une fin. Le malheur de notre secteur arrive quand les agriculteurs se mettent à attendre les aides et non pas à travailler. On est à la recherche d'opérateurs qui prennent les risques afin d'améliorer la production», a précisé le ministre. Selon les professionnels de la filière dattes, les producteurs qui méritent vraiment d'être aidés sont ceux de la vallée de Oued Righ à Touggourt. «Ils ont subi des pluies torrentielles pendant deux ans», a indiqué M. Haddoud. Pour sa part, le président de la Chambre d'agriculture de la wilaya d'El Oued, Saadounne Zeghib, propose que les sachets en plastique destinés à protéger le produit soient adaptés aux conditions climatiques de chaque région.
Il a également soulevé le problème des grimpeurs de palmiers dont le nombre se réduit à cause du refus des agences d'assurance de considérer ce volet comme produit alors que le Directeur général de la Caisse de mutualité agricole affirme qu'il existe et qu'une note a été transmise aux différentes agences.
En attendant son application, un producteur de Ghardaïa, Mohamed Kouzrit, souhaite que les autorités pensent à ouvrir une école de formation pour les grimpeurs. «Ces derniers sont souvent victimes d'accidents mortels», a-t-il dit. Son confrère, Ishak Ouled Hadjou, s'inquiète du refus de la BADR d'allouer des crédits aux producteurs qui ont des dettes alors que celles-ci auraient dû être effacées suite à l'instruction du président de la République.


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