L'ambassade d'Autriche renoue, dans le cadre de ses activités culturelles, avec le rendez-vous « Café littéraire ». Elle accueille le 14 décembre prochain, à partir de seize heures, Farid Benyoucef, écrivain et peintre. Les amoureux des belles lettres sont aussi invités pour l'enrichissement des débats. Ainsi, après une pause de quelque temps, les amis de la littérature retrouvent leur rendez-vous littéraire, agréablement agrémenté cette fois-ci par un écrivain qui trace son sillon dans le paysage littéraire algérien avec une remarquable production romanesque. Farid Benyoucef, désormais une voie incontournable de la nouvelle génération d'écrivains algériens de graphie française, se penche à cette occasion sur son dernier roman « Les amants de Cordoue », paru en septembre dernier aux éditions Média Plus. Ce livre palpitant et captivant est disponible dans les librairies de la capitale. Le « café littéraire » qu'organise l'ambassade d'Autriche permet aux amoureux du verbe d'échanger leurs points de vue avec l'auteur. Il est à souligner que « Les amants de Cordoue » est un roman qui s'imprègne des œuvres de grands noms de la littéraire latino-américaine et espagnole. C'est une œuvre qui retrace une histoire d'amour sur fond de déracinement. Le personnage principal du livre tente une évasion vers l'Andalousie festive de l'âge d'or et des jardins lumineux. « Les amants de Cordoue » est une géographie poétique et mystique partagée depuis des siècles. Un ailleurs de retrouvailles et d'amour, où cohabitent en harmonie trois religions. C'est aussi et surtout la promesse d'un voyage dans le temps à travers les rêveries d'Amir. L'histoire que raconte l'écrivain de son nouveau roman n'est pas linéaire. La complexité de la structure de cette œuvre de haute voltige, la combinaison de divers éléments donnent un contour d'une situation physique, sociale et politique de l'Algérie de notre époque. Plusieurs voix et histoires s'imbriquent dans ce roman. « Les amants de Cordoue » est un livre à lire. Farid Benyoucef est né en 1951 à Aïn Oulmène, dans la wilaya de Sétif. Il a obtenu un master en économie à l'université de Denver aux Etats-Unis. A son actif plusieurs ouvrages. Citons, entre autres, « Le festin du diable », « Le noir te va si mal » et « Il pleut toujours après l'orage ».